le programme agathe

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sshooter02
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# 1 août 2008 09:59
Malgré les progrès technologiques, les accidents d'avions légers restent nombreux. La Nasa tente de trouver des solutions, d'autant que le trafic aérien poursuit sa formidable croissance.

En collaboration avec des pilotes et des constructeurs, la Nasa a lancé en 1996 un vaste programme de recherche sur les possibilités d'améliorer les appareils pour augmenter les chances de survie des passagers lors d'un crash aérien. Ce long travail de simulations et d'analyse de données dans un centre aéronautique en Virginie a donné d'excellents résultats et permis aux constructeurs de lancer sur le marché un type d'appareils nouveaux pour prévenir toutes sortes d'incidents. Matériaux, fuselage, équipements : tout a été mis en uvre pour améliorer les performances du Lance Air Colombia 300 et du Cyrus SR 20. Premiers avions légers en matériaux composites, il sont capables d'évoluer à une vitesse bien supérieure à celle des avions traditionnels. En cas de chute, un parachute accroché au toit de l'appareil amortit et guide sa descente. Un système de reconstitution de l'horizon en images de synthèse est à l'étude pour optimiser les conditions d'atterrissage en cas de pluie ou de brouillard. Car l'aviation privée semble vouée à connaître un succès croissant. La Nasa étudie même un projet d'autoroutes du ciel personnalisées, le programme *Agathe*.

Qu'en pensez vous ?

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Le moteur est le cœur d'un avion, mais le pilote est son âme.
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eolien
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# 1 août 2008 10:15
Bonjour,
très bien !

Mais quel sera le coût de ces nouveaux investissement ?...

Les aéro-clubs sont soumis à une pression inflationiste... Toujours de nouvelles règles, toujours plus contraignantes, toujours de nouvelles charges...

Les aéro-clubs ont beaucoup de mal à renouveller leurs avions, voire à garder ceux qu'ils ont...

L'heure de vol est chère, de plus en plus chère....

Il y a ce jour 3824 avions à la vente sur le site de la FFA :

3824 !

Quand on en est à gratter les fonds de tiroir pour financer l'essentiel...

Mais tout ce qui va dans le sens de la sécurité est bon à... étudier !
Faudra-t-il pouvoir se le payer !

Bref! Ton article est bien intéressant et espérons que ces formules soient accessibles à tous !

Eolien777
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sshooter02
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# 1 août 2008 12:25
Tu as pas tord mais j'ai pas d'info au niveau du prix. Tout dependra de la nasa

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eolien
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# 2 août 2008 00:21
Bonsoir Sshooter02,

retour sur le parachute pour avion en perdition...

Après discussuion, animée grin , à l'aéro-club, il ressort que l'avis majoritaire est que c'est une idée discutable dans la mesure où le "filet" qu"elle procure risque d'entrainer les pilotes à prendre plus de risques puisqu'ils auront le sentiment de pouvoir se sauver en cas de perte de contrôle en vol...

Fallait-y penser ! sad

A suivre !

Bonne nuit,
Eolien777
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sshooter02
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# 2 août 2008 20:40
Moi je suis pour et contre, faut voir, et les autres vous en pensez quoi?

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vonrichthoffen
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# 2 août 2008 23:15
eolien777 a écrit :retour sur le parachute pour avion en perdition...

Après discussuion, animée grin , à l'aéro-club, il ressort que l'avis majoritaire est que c'est une idée discutable dans la mesure où le "filet" qu"elle procure risque d'entrainer les pilotes à prendre plus de risques puisqu'ils auront le sentiment de pouvoir se sauver en cas de perte de contrôle en vol...

Fallait-y penser ! sad

A suivre !

Bonne nuit,
Eolien777
Classique. J'ai entendu ça au sujet du casque en moto à l'époque où il n'était pas obligatoire (ça a existé), idem pour la ceinture en voiture.
Les dispositifs de sécurité, particulièrement ceux destinés à nous sauver la vie, nous renvoient à notre condition de mortels, on a donc tendance naturellement à trouver ça inutile, parfois sous les prétextes les plus fumeux.
Ces parachutes ont été conçus à la demande du boss de Cirrus, suite à une collision entre son avion et un autre, lors d'un vol VFR dans des conditions de visibilité optimales, dans une partie de l'espace aérien pas spécialement fréquenté, espace aérien lui-même immense.
Mid-air collision, défaillance structurale, rupture de ci ou de ça en vol, malaise du pilote avec personne pour le remplacer aux commandes, les cas d'utilisation à bon escient ne manquent pas. Mais comme tout équipement embarqué, les règles d'utilisation doivent être strictement définies (la DGAC aura-t-elle encore un train de retard ?).
La principale utilisation abusive de ce dispositif s'est avérée en cas de panique ou de désorientation du pilote en conditions IMC. Abusive, mais pas tant que ça, si ça a pu éviter un bel enterrement, tout en sachant que la panique du pilote dans ces conditions est avant tout le reflet de son manque d'expérience ou de lacunes dans sa formation.
Il ne faut pas avoir peur d'être mortels, ça aide à rester en vie.

http://www.youtube.com/watch?v=wTemKnL8X30

(Message édité par vonrichthoffen le 02/08/2008 23h16)
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Alexis02
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# 3 août 2008 13:46
J'ajoute que en ce qui concerne le parachute pour l'appareil, ça existait déjà pour les ULM, alors y utiliser sur les avions, je n'y vois pas d'objection.
Pour le reste, je ne suis pas contre le fait que l'on fasse des programmes de recherche pour installer de l'électronique dans les avions, je n'ai pas de raison de souhaiter y empêcher, cependant, je n'aime pas vraiment ces avions bourrés d'électroniques, donc vendre des avions avec beaucoup d'électronique, pourquoi pas, si on continue à fabriquer des avions simples, moins sophistiqués.
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eolien
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# 3 août 2008 14:15
Bonjour, je vole -très- régulièrement en avion léger. tongue

Donc, moi aussi je suis séduit par ce parachute. Mais...
Mais j'y mets un mais...

Les trésoriers des aéro-clubs passent des nuits blanches. sad

La crise, le coût croissant de l'heure de vol, la baisse du pouvoir d'achat, et une administration dont l'empilage européïste entraine une pression croissante (JAR, entretien en stations agréées, etc)
(Ex : la visite des 200 h (vidange et quelques points à vérifier : avant on la faisait nous-même !... Aujourd'hui il faut trouver un volontaire pour emmener l'avion à ses frais au "garage" qui est à 20 mn de vol. Et quelqu'un pour aller le récupérer à ses frais. Puis refaire la manip 1 ou 2 jours après lorsque l'avion est prêt ! sad

Bref ! pour le parachute, si le coût est minimal, OK ! tongue
Si ce doit être au prix d'une installation onéreuse, avec des tas de coups de tampons en diamants, avec des contrôles en atelier au prix d'or, entraînant une énième hausse du prix de l'heure de vol, qui entrainera encore l'abandon du pilotage pour certains (bien que passionnés), j'appréhende...

Bons vols,
Eolien777

(Message édité par eolien777 le 03/08/2008 14h18)
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Alexis02
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# 3 août 2008 23:56
Je ne sais pas si il y a un point de maintenance pour un parachute, mais, j'ajoute un deuxième "mais", il ne faut pas qu'un tel équipement soit trop lourd.
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vonrichthoffen
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# 4 août 2008 00:23
eolien777 a écrit :Les trésoriers des aéro-clubs passent des nuits blanches. sad

Bref ! pour le parachute, si le coût est minimal, OK ! tongue
Si ce doit être au prix d'une installation onéreuse, avec des tas de coups de tampons en diamants, avec des contrôles en atelier au prix d'or, entraînant une énième hausse du prix de l'heure de vol, qui entrainera encore l'abandon du pilotage pour certains (bien que passionnés), j'appréhende...
Les accidents qui font des victimes ou (et-) qui causent des dommages à des biens ou à des tiers ont toujours un coût social à posteriori.
Devant la multiplication et la redondance des sinistres dans une activité donnée, les assureurs ont toujours tendance à glisser d'un système de répartition vers un système de capitalisation (on le voit encore avec les jeunes conducteurs qui veulent assurer une motocyclette).
L'aviation légère n'est pas spécialement accidentogène car bien encadrée et règlementée. On aurait donc là (avec ce parachute) un bon moyen de faire pression sur les assureurs pour faire baisser les primes, avant que, par exemple, une triste loi des séries ne stigmatise l'activité aux yeux d'une "opinion publique" toujours prête à démarrer au quart de tour.

(Message édité par vonrichthoffen le 04/08/2008 00h37)
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Alexis02
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# 4 août 2008 13:14
Bien vu vonrichthoffen wink
J'avais pensé au fait que pour les aéroclubs, ça pourrait rassurer les élèves pilotes, mais c'est vrai que au niveau de assurances, ça pourrait être un gros progrès.
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eolien
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# 4 août 2008 16:40
Une assurance parachute... C'eet dans l'air du temps. Une alarme pour les piscines, une alarme pour les enfants oubliés dans les voitures, une alarme pour les poivrots au volant... Alors pourquoi pas un parachute pour les avions en perdition...

Mais je me pose une question : supposons un pilote en vol VFR... Au bout du voyage, les amis, la famille qui attendent... la météo se gâte, le plafond descend... le pilote descend... la visibilité se détèriore, l'altitude atteint le plancher des 500 ft... Des barbules, des stratus bas... Toujours un peu plus bas... des goutelettes sur le pare-brise... Des lignes à haute tension, partout, que l'on voit au dernier moment, pylonnes gris dans un environnement gris qui s 'assombrit, la visi vers l'avant devient quasi nulle... et derrière, un mur sombre qui s'est refermé comme dans un bocal glauque... Son épouse à côté qui lui jette des coups d'oeil inquiets, ses enfants derrière qui lui demandent quand est-ce qu'on arrive pour faire pipi, une pression qui monte, dedans comme dehors...Le pilote descend encore un peu pour garder la vue du sol... les obstacles, la hantise d'une antenne et de ses cables, une rafale de gouttes qui crépitent en étoilant le pare-brise... un choix urgent : se poser dans un champ par ce temps devenu infect avec les risques inhérents (pas le temps de choisir, pas le temps de vérifier l'état des lieux) ou monter dans la couche nuageuse et tirer sur la poignée du parachute... Avec, dans un cas comme dans l'autre, toutes les conséquences...

Qu'en pensez-vous, que feriez-vous ?

Eolien777
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vonrichthoffen
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# 5 août 2008 00:20
La France est le pays des micro-climats, qu'il y ait un parachute de secours sur tel ou tel avion ne change rien à la chose.
C'est un des dangers qui concerne directement les vols VFR et particulièrement l'aviation de voyage, avec son côté programmé par l'usager souvent à l'avance (je ne parle pas là du plan de vol).
Je pratique pour ma part la spéléologie depuis plus de trente ans, activité pas spécialement accidentogène, mais dans laquelle on retrouve une dépendance directe aux conditions climatiques. Je peux vous affirmer que la plupart des accidents concernant cette activité, accidents directements liés à la météo, qui ont été stigmatisés par la presse, et qui ont contribué à faire augmenter les primes d'assurances, ont été le fait de sorties programmées longtemps à l'avance, idem pour le canyoning ou l'alpinisme, on le voit bien maintenant au K2.
L'aviation légère peut se défendre contre ce déterminisme qui consiste en une sorte de conflit d'intérêt avec les éléments. Vous remarquerez qu'à notre époque, les avions légers ont presque tous des instruments gyroscopiques, horizons, bille-aiguille et maintenant imagerie et glass-cockpit. Ils ne sont pas là pour faire joli, autant savoir s'en servir.
J'ose donc penser qu'un minimum de PSV devrait être inclus dans une formation de pilote privé, là encore en y définissant bien les limites au départ, à savoir à n'utiliser qu'au cas ou l'on se ferait piéger, en privilégiant le déroutement et non pas la démarche inverse.
Autre point, certains états américains donnent des cours élémentaires de psychologie aux futurs titulaires d'un permis de port d'arme. Le rapport à l'arme et le rapport au véhicule présentent parfois beaucoup d'analogies.
Il y a hélas eu assez de données accidentologiques compilées depuis que l'aviation de voyage existe, pour pouvoir identifier les comportements et les situations à risque (du strict point de vue psycho-) et inclure des mises en garde dans l'enseignement.
Le cas que vous évoquez est classique (un pilote qualifié seulement en VFR se fait piéger en conditions IMC), mais reflète les limites voir l'echec d'un enseignement, face à une réalité objective, à savoir celle de la météo propre à l'hexagone.
De mon temps, par exemple, nous n'avions pas droit dans les clubs au VFR de nuit. J'ai cru comprendre que ça avait changé, si tel est le cas c'est une bonne chose, c'est un plus pour un pilote privé que de pouvoir voler dans ces conditions "non ordinaires".
Pour en revenir à ce parachute, sa présence, si elle devenait obligatoire, ne devrait en aucun cas dispenser d'enseigner par exemple les aterrissages en campagne.
Pour ma part, je ne prendrais jamais la responsabilité de transporter ma femme et mes enfants dans un avion de voyage, je préfèrerais confier leurs vies à des professionnels. C'est hélas le décès d'un ami instructeur Allemand qui m'a fait prendre conscience de ça. Son PA 28 était pourtant bien équipé et il connaissait l'endroit comme sa poche, mais il faut bien le reconnaître, l'aviation légère est le plus souvent démunie face à des conditions météo critiques.
A suivre.
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eolien
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# 6 août 2008 06:39
Bonjour !

Ce que j'aurais voulu c'est de bien mettre en évidence la somme des facteurs qui concourent à faire entrer le pilote dans l'entonnoir, puis au fur et à mesure que d'autres évènements négatifs se rajoutent le conduisent au terme de la trajectoire : la sortie de l'entonnoir par le petit bout étant l'accident.

Or, les discussions avec les copains de l'aéro-club m'ont fait relever ce sentiment majoritairement exprimé que le fait d'avoir un parachute ne serait pas un élément allant aider le pilote à predre la bonne décision à temps, mais au contraire le pousser à entrer dans l'entonnoir par le sentiment sécuritaire qu'il aurait toujours la solution parachute s'il se trouvait vraiment coincé.

Je ne suis pas sûr que les assurances vont baisser les tarifs du fait de la présence du parachute, car il est inutilisable à basse hauteur, et d'autre part je me demande dans quel état sera l'avion après cette figure : tombé sur des arbres, sur des batiments, sur des fils électriques, dans un étang, etc...
Bref ! C'est assez aléatoire !

Ceci étant, c'est évidemment réconfortant de savoir qu'il y a cette bouée de sauvetage. Il est vrai qu'il couvre le cas de collision en vol. (si l'intrus à la bonne idée de ne pas percuter le cockpit !...)

Petit aparté sur le vol IMC : un entrainement est au programme. Mais je ne crois pas qu'il puisse tirer d'affaire quelqu'un qui n'est pas régulièrement entrainé. Faire quelques heures aux instruments avec un instructeur puis, des années après se sortir d'une incursion volontaire ou involontaire dans le mauvais temps me paraît hasardeux.

Pour conclure sur cet équipement, il y a une référence : les ULM qui en sont déjà équipés : quelqu'un a-t-il des infos là-dessus ? (coût, impact assurance, nombre d'utilisations en réel...)

Bonne journée,
Eolien777
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vonrichthoffen
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# 6 août 2008 23:18
eolien777 a écrit :Bonjour !
Or, les discussions avec les copains de l'aéro-club m'ont fait relever ce sentiment majoritairement exprimé que le fait d'avoir un parachute ne serait pas un élément allant aider le pilote à predre la bonne décision à temps, mais au contraire le pousser à entrer dans l'entonnoir par le sentiment sécuritaire qu'il aurait toujours la solution parachute s' il se trouvait vraiment coincé.
Qui est donc ce "il" qui pourrait se retrouver coincé par l'abus de confiance en soi que procure un équipement de sécurité ? Peut-être y a-t-il des remises en question individuelles à faire pour admettre que ce "il" est un "je". Désolé, mais il y a là un échec dans la prise de conscience.
Sans compter que la situation critique que vous décrivez peut-être sauvée par un simple essuie-glace, comme sur les gros ( j'ai toujours été scié par les vitesses que pouvaient supporter ces machins). Il y a tout de même une certaine hypocrisie dans un règlement (s'il n'a pas changé, j'avoue que je suis largué), qui permet de voler en VFR au dessus de la couche si l'on dispose de moyens de radio-nav, sachant que statistiquement, il y aura toujours une proportion significative de cas qui vont se terminer par une percée aux instruments.
Alors bon, voila, on peut se faire piéger en conditions IMC, ce n'est pas nouveau, mais si le fait d'avoir un parachute sur son avion désinhibe au point d'outrepasser ses propres limites ainsi que la règlementation (à la fois), il vaut mieux aller pêcher à la ligne, et once more, il y a peut-être là un échec de la pédagogie.
De mon temps, un gars qui déposait un plan de vol VFR et qui finissait en IMC avait des comptes à rendre (même s'il n'avait pas droit à un anus supplémentaire, il pouvait se faire sérieusement remonter les bretelles).



eolien777 a écrit :Petit aparté sur le vol IMC : un entrainement est au programme. Mais je ne crois pas qu'il puisse tirer d'affaire quelqu'un qui n'est pas régulièrement entrainé. Faire quelques heures aux instruments avec un instructeur puis, des années après se sortir d'une incursion volontaire ou involontaire dans le mauvais temps me paraît hasardeux.
Bonne journée,
Eolien777
Bien dit, le "des années après". Cela sous-entend donc qu'il en faudrait un minimum dans l'année pour valider une licence, et pourquoi pas du Link.
On (l'aviation légère, les pilotes privés) vit peut-être encore sur des fondamentaux qui datent de l'aviation populaire des années trente ou de l'après guerre. Il ne faut pas avoir peur d'évoluer, le trafic s'est densifié, l'occupation des sols aussi, les problèmes de responsabilité civile sont plus présents , même le climat a évolué (dans la région où je volais, par exemple, la répartition (en fréquence) des QFU s'est presque inversée). Ca pourrait être enseigné comme des mises en garde obligatoires, à la manière d'un petit demi-tour d'autorotation et hop, on éduque le réflexe qui consiste à s'en sortir.
Après tout, les règlements deviennent de plus en plus contraignants, il est normal qu'un pilote ait besoin de compétences pour pouvoir mieux les respecter.
A suivre.

(Message édité par vonrichthoffen le 07/08/2008 00h04)

(Message édité par vonrichthoffen le 07/08/2008 00h23)
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