Les Avions dans 85 ans.
Auteur | Message | |
Gilles
Inscrit le 27/10/2005 |
# 12 décembre 2008 09:12 | |
Bonjour, En fait, si je puis me permettre : ils ne pensent pas supprimer totalement le bang sonique, mais l'atténuer fortement. Depuis un moment des recherches sont menées sur des configurations aérodynamiques permettant de réduire la surpression, ou du moins la perception de celle-ci. Selon l'endroit où se produisent les ondes de choc sur l'appareil, la perception peut être amplifiée ou pas. En fait, si vous regardez bien le nez de l'appareil, vous noterez qu'il est particulier... C'est notamment le fruit de ces recherches. Voir ce F-15 de la NASA spécialement modifié avec une longue perche rallongeant le nez : http://www.youtube.com/watch?v=EaaY_BdLHPY Ou encore ce F-5E : http://www.dfrc.nasa.gov/Gallery/Photo/ ... 0210-5.jpg Pour le QSST dont il est question, ils parlent d'une perception du bang supersonique 100 fois plus faible que pour un Concorde par exemple, ce qui pourrait peut-être permettre l'autorisation de survol en supersonique de terres habitées ? Gilles |
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poncho
Inscrit le 10/04/2008 |
# 12 décembre 2008 09:30 | |
Pourquoi oublier de reconvoquer le X15... ici... Une version éthanol oxygène... serait écolo... Il va vite, mais pas très loin Depuis 85 ans le formalités pour monter dans l'avion ont explosé... Si fin XX ème on imaginait que la pertinence du TGV c'était jusqu'à 3 h (soit 700 km) on peut imaginer que ça soit remonté à 3h30... et donc 900-1000 km sur des infras neuves... avec un très bon maillage... Dans 85 ans plus de courts courriers entre hubs, juste un déserte de rabattement pour les longs courriers en europe, sur la cote est américaine... |
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eolien
Inscrit le 30/01/2008 |
# 12 décembre 2008 09:35 | |
Bonjour Gilles, effectivement, s'ils réussissent, ça change tout ! Dans le même ordre d'idée : A la poursuite d'un bang discret... Bonne journée, Eolien777 |
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eolien
Inscrit le 30/01/2008 |
# 10 juin 2009 14:17 | |
L'avion sans pilote n'est pas pour demain Intéressant interview de : MICHEL DE GLINIASTY - DIRECTEUR SCIENTIFIQUE GÉNÉRAL DE L'OFFICE NATIONAL D'ÉTUDES ET DE RECHERCHES AÉROSPATIALES (ONERA) Va-t-on vers des avions plus sûrs ? La réponse est oui. Aujourd'hui, la fiabilité d'un avion est équivalente à 1 accident pour 10 millions d'heures de vol, soit environ 1.100 ans par avion en service. Les grands industriels et les autorités se sont réunis dans une structure de réflexion, baptisée « Advisory Council for Aeronautics Research in Europe », dont les conclusions prévoient une augmentation du trafic aérien de 3 % à 5 % par an, soit un doublement à l'horizon d'une vingtaine d'années. Cela signifie mécaniquement un doublement du nombre d'accidents, ce qui n'est socialement pas acceptable. La décision qui a été prise est de durcir les conditions. Avec l'objectif de multiplier par dix la fiabilité d'ici à 2015 : un accident par avion tous les 11.000 ans. On dit souvent que le maillon faible de la sécurité aérienne, c'est l'homme, puisque le facteur humain est présent dans les trois quarts des accidents. Dès lors, si c'est techniquement possible, pourquoi ne pas se passer de l'homme ? Il y aurait évidemment un lourd impact social, autant en ce qui concerne les contrôleurs aériens que les pilotes. Mais ce n'est pas tout, et c'est un petit peu plus complexe. Il est vrai que le programme européen de recherche Innovative Future Air Transport System (Ifats) tente justement de voir quels sont les automatismes qui permettraient de remplacer les pilotes et les contrôleurs. Dès aujourd'hui, dans des conditions acceptables, et j'insiste sur ce point, on saurait faire des vols transatlantiques totalement automatisés : décollage, vol, approche, atterrissage. Le problème, c'est la situation imprévue. Car si l'on dispose de statistiques sur les accidents imputables pour partie à l'erreur humaine, nous n'en avons pas sur le nombre d'accidents ou de catastrophes évités grâce à l'équipage. En effet, la supériorité de l'homme sur la machine, c'est sa capacité à réagir à l'imprévu. Pourtant, il y a quelques années, certains spécialistes disaient que le projet d'avion de combat américain, le Joint Strike Fighter, serait le dernier chasseur piloté par un être humain. Qu'en pensez-vous ? C'était en effet une opinion assez répandue il y a quelques années, et sur laquelle on est beaucoup revenu. Les choses semblent aujourd'hui beaucoup moins simples. II n'y aura pas de solution universelle. On verra des drones, mais aussi des avions avec pilotes. Ouf !!!... (Dernière édition le 10 juin 2009 14:17) |
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Stefan
Inscrit le 06/01/2008 |
# 10 juin 2009 17:00 | |
Heureusement ! Les drones seront probablement beaucoup plus répandus chez les militaires, puisqu'il n'y aura aucun humain à bord. De là à avoir des avions de lignes automatisées, c'est sûrement plus un problème de confiance. |
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eolien
Inscrit le 30/01/2008 |
# 11 mai 2010 19:36 | |
Bonsoir, Pour commencer, la bagnole !... La voiture sans conducteur ne se déplace qu'en groupe Le projet Sartre travaille sur un système de navigation automatique qui organisera les véhicules en convois dirigés par un véhicule meneur. Une fois reliés au réseau, les utilisateurs pourront abandonner leur volant. Y-aura-t-il un pilote dans l'avion ?... Les voitures sans conducteurs (tout-auto !... ) ça existe déjà à Londres Heathrow pour relier certains endroits de l'aéroport. On y travaille pour certaines grandes cités de France : 25 km/h, disponibles, genre velib... A force de monter dans des engins automatisés, on finira bien par monter dans un avion sans pilote : c'est du côté de Toulouse qu'ils vont être contents !... (Dernière édition le 11 mai 2010 19:42) |
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