Rotation des roues
Auteur | Message | |
didier
Inscrit le 07/03/2008 |
# 7 avril 2009 12:00 | |
Quand un avion atterit et que les roues touchent le sol, le phénomène est d'une grande brutalité, les roues passent de 0 à plus de 200 km en une fraction de seconde, cela je suppose abime fortement les pneu, on voit d'ailleur un nuage de particules se former lors du contact de chaque ensemble de roues. N'a-t-on jamais imaginé ou réalisé un dispositif qui mettrait les roues en rotation à la vitesse de l'atterissage, ainsi il n'y aurait plus ce contact brutal et les pneus seraient sans doute préservés. Cela est il un mauvaise idée ? ou alors trop couteuse en complexité ou en poids ? Y a t il eu des essais en ce sens ? Merci de votre réponse. |
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MichelB78690
Inscrit le 31/12/2008 |
# 9 avril 2009 09:15 | |
Bonne idée, Il me semble bien qu'il suffirait de très peu de choses pour arriver au résultat souhaité. (quelques excroissances de taille réduite savamment profilées et orientées placées sur les flancs des pneus) Mais... qui a intérêt à limiter l'usure des pneus : le client qui paye les pneus ! Qui n'a pas intérêt à limiter l'usure des pneus : le fabricant ! Qui va promouvoir cette innovation ? Est-ce le client ou le constructeur de l'avion ? Ce qui me semble certain : ce ne sera pas le fabricant de pneus ! |
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eolien
Inscrit le 30/01/2008 |
# 9 avril 2009 17:21 | |
Bonjour, l'idée est bonne et a été souvent étudiée. Le problème, bien sûr, c'est le poids... et la maintenance. Car ce système va servir une fois par vol, quelques secondes, et sera transporté tout le long du vol... Sur un long courrier, un coefficient de transport (raisonnable)est d'environ 1,3 à 1,4. (400 kg par tonne transportée) Imaginons un système (électrique = lourd) par roue (18 roues sur un 777, 26 (?) sur un A 380). Vous multipliez le résultat par avion et par courrier, et le résultat, intuitivement, doit être horriblement coûteux en pétrole. Eolien777 |
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Alexis02
Inscrit le 16/07/2007 |
# 9 avril 2009 21:41 | |
L'idée de MichelB78690 est ingénieuse, de petites ailettes sur les flancs des roues, fixées comme des enjoliveurs aux jantes . En revanche, une roue d'avion de ligne à sûrement pas mal d'inertie, et un tel système se devrait d'être comme souvent en aviation léger et solide à la fois pour pouvoir entraîner les roues. Mais ça pourrait être encore plus intéressant pour les avions régionaux, taxi ou privés, qui comptent moins de roues, et plus petites en plus. | ||
eolien
Inscrit le 30/01/2008 |
# 9 avril 2009 23:38 | |
Et puis quand les roues entrent en vibration (schimmy) ça réjouit les passagers, réveille les pilotes, et vérifie la résistance des instruments de bord !... | ||
didier
Inscrit le 07/03/2008 |
# 10 avril 2009 08:36 | |
MErci pour vos réponses, Après avoir posté ce message j'ai d'ailleurs trouvé sur internet un site qui parle d'un système à ailettes qui en prenant le vent mettrait les roues en rotation avant l'atterrissage. Je ne partage pas tout à fait l'avis de Michel quand il pense que cela generait les équipementiers d'améliorer la durabilité des pneus, Peu de progrès techniques se produiraient si cette démarche était retenu. En effet par contre je pense que le système doit avoir des inconvénient sinon il aurait déja été retenu et les remarques d'éolien777 sont certainement justes |
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didier
Inscrit le 07/03/2008 |
# 10 avril 2009 08:54 | |
Voici l'adresse internet d'un site qui présente le système que j'évoquais dans mon message précédent. http://www.invention-europe.com/Article626278.htm |
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Alexis02
Inscrit le 16/07/2007 |
# 10 avril 2009 11:01 | |
Par contre en cas d'atterrissage par vent de travers, il n'y aurait pas risque de crevaison? Parce que dans ces cas là les pneus travaillent plus (+) latéralement, alors si les ailettes s'enfoncent dans le flanc... A mon avis, les fabricants de pneus ne seraient pas très ravis d'un tel système. Mais dans tous les cas, ça engendre un surplus de poids. |
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didier
Inscrit le 07/03/2008 |
# 10 avril 2009 18:31 | |
Voici les propos que j'ai trouvés sur le site de l'ACAM (Association des anciens Cadres et Assimilés de la sociétés Messier) " A noter que les systèmes de mise en rotation des roues avant l’impact n’ont jamais été montés sur les atterrisseurs, malgré les démarches de nombreux « inventeurs géniaux » qui pensaient améliorer la durée de vie des pneus et diminuer les efforts dus à la mise en rotation. En effet les exigences « fail safe » du train d’atterrissage font que de toute manière les pneus et le train d’atterrissage sont prévus pour atterrir sans cette mise en rotation préalable. Et que par conséquent tous ces dispositifs n’entraînent qu’un surpoids inutile et une complexité supplémentaire" L'ironie envers les "inventeurs géniaux" n'est pas excessivement sympathique. Reste l'argument du poids et de la complexité qui lui, bien sûr,reste valable. Sans doute en effet ces dispositifs auraient ils été montés sans ce problème |
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