Actualité aéronautique
Concorde: Ouverture du procès de la catastrophe aérienne
Article publié le 2 février 2010 par Guillaume Boucherat
Le procès de la catastrophe du Concorde, qui a fait 113 morts le 25 juillet 2000, s'ouvre cet après-midi devant le tribunal correctionnel de Pontoise dans le Val-d'Oise et ce jusqu'au 28 mai.
Le procès de la catastrophe du Concorde, qui a fait 113 morts le 25 juillet 2000, s'ouvre cet après-midi devant le tribunal correctionnel de Pontoise dans le Val-d'Oise et ce jusqu'au 28 mai.
On retrouve ainsi dans le box des accusés des personnes morales et physiques. Continental Airlines et deux de ses salariés de l'époque, ainsi que le directeur du programme Concorde (1978-1994), un ancien responsable de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et un ancien ingénieur en chef spécialiste du supersonique au sein d'Aérospatiale, devront répondre pour l'essentiel du délit d'homicide involontaire.
Le procès s'annonce comme une bataille d'experts.
Rappel des faits: Le Concorde F-BTSC, 11 989 heures de vol au compteur, affrété pour un groupe de cent voyageurs, dont 96 Allemands, décolle de la piste 26 de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle peu avant 16 h 45, le 25 juillet 2000. À 16 h 44, il s'écrase sur un hôtel de la banlieue parisienne, à Gonesse, tuant quatre personnes supplémentaires. L'événement acquiert immédiatement un immense retentissement. Des images saisissantes du supersonique en feu font le tour du monde. Le président de la République, Jacques Chirac, de retour d'un voyage officiel au Japon, aperçoit les flammes, interdit, depuis son propre avion.
L'enquête est ouverte sans tarder. Elle durera huit ans, jusqu'à ce que le juge d'instruction rende son ordonnance de renvoi, en date du 1er juillet 2008. Les dernières secondes du Concorde ont été reconstituées avec minutie, jusqu'à aboutir à la mise en cause d'une lamelle en titane de 4 kg. Cette pièce mécanique se serait détachée d'un DC 10 de la Continental Airlines qui venait de décoller. En heurtant la roue du supersonique, elle aurait provoqué une réaction en chaîne, allant de l'éclatement du pneumatique à l'explosion du réservoir de carburant rempli à ras bord pour un vol transatlantique.
L'enquête permet aussi de constater que plusieurs incidents, parfois gravissimes, survenus au cours de l'exploitation du Concorde n'avaient pas entraîné de modifications substantielles sur l'appareil. Ainsi, le 14 juin 1979, à Washington, une catastrophe fort semblable à celle de Roissy faillit survenir et ne fut évitée que par miracle : les leçons, manifestement, n'en ont pas été complètement tirées. Conséquence : en ce 25 juillet 2000, à 16 heures, 44 minutes et 22 secondes, l'équipage du Concorde n'a rien pu faire!
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