C172 et le DR400
Auteur | Message | |
vonrichthoffen
Inscrit le 07/08/2006 |
# 24 octobre 2006 22:21 | |
Voilà une bonne définition, Monsieur BDU, de la caisse américaine avionnée. Comme ils ont tendance à faire leurs bagnoles comme des bateaux, les Cessna ne font pas de mauvais hydravions. | ||
BDU76
Inscrit le 16/10/2006 |
# 25 octobre 2006 14:06 | |
Je n'ai malheureusement aucune expérience en hydravion ! mais l'idée est que toute machine américaine est construite autour des mêmes concepts: Solidité , confort. puissance alors qu'une conception plus européenne et française va privilégier la légerté , l'esthétique et le rendement . 2 preuves : - ils n'ont jamais été foutu de sortir un planeur performant - Leur avion de voltige Pitts ou Eagle sont bien différents des Cap Je ne suis pas américanophile mais il y a quand même, en aéronautique , quelques réalisations incontournables : le P51 (surnommé la cadillac du ciel , comme quoi en en revient toujours aux bognoles ) le DC3 , les productions de Mooney , de Rutan et puis Beechcraft. (Message édité par BDU76 le 25/10/2006 14h09) |
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vonrichthoffen
Inscrit le 07/08/2006 |
# 25 octobre 2006 18:11 | |
Les Américains ont beaucoup plus d'imagination dès qu'il s'agit de concevoir des avions militaires. Leur façon de concevoir un avion privé est naturellement influencée par le caractère de leur "biotope": grandes distances, environnement qui ne fait pas de cadeau, réseau ferroviaire qui sert surtout au fret, le tout avec une bureaucratie beaucoup moins envahissante que chez nous, ce qui fait que le door to door est une chose possible avec un avion privé (on revient aux hydravions, dans la région des grands lacs par exemple). L'utilisation d'un avion privé est alors complètement dans le prolongement de l'usage de l'automobile. Il y a là forcement une intersection entre les deux cultures , celle de l'automobile et celle de l' avion. On peut noter que cette tendance peut parfois "baver" jusque dans le domaine militaire: on se souvient par exemple des premières assistances des commandes par servo-moteurs sur un avion de combat, en l'occurence le P38: une amplitude démesurée aux commandes, tant à la profondeur qu'aux ailerons, le choix d'un volant au lieu d'un manche, un peu comme si une Ferrari se retrouvait affublée d'un volant et d'une direction de camion avec quatre tours de butée à butée. Les avions américains que l'on retrouve chez nous dans les clubs sont empreints de cette philosophie à ceci près que nous ne récoltons que leur bas de gamme. Dans notre espace aerien hexagonal étriqué, je pense qu'il vaut mieux se former avec des avions bois et toile. C'est ce que je ferais si je pouvais revoler maintenant. Je me souviens qu'à notre époque, nous aurions préféré avoir un trainer au club plutôt que ces sempiternels avions de voyage. J'aimerais bien savoir à combien peut revenir une heure de Beech T34, par exemple. Est-ce que certains clubs ne pourraient pas se payer de tels avions ? A noter, Monsieur BDU et pour reprendre la première phrase de ce message, les Américains ont au moins construit un bon motoplaneur, le U2, sans doute parce que celà partait d'un bon sentiment, celui de nous surveiller pour que nous ne fassions pas de bêtises. |
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Elliott-top-gun
Inscrit le 20/01/2007 |
# 20 janvier 2007 18:05 | |
bah dr 400 est bien pour la maniabilité mais quand t'es en l'air tu vois mieux en cessna qu'en dr 400 | ||
bille
Inscrit le 22/01/2007 |
# 22 janvier 2007 18:46 | |
Au niveau du pilotage, les Robins sont plus fins et maniables. C'est bien plus agréable. Après questions confort, je préfère le cessna, mais bon, ça dépend ce qu'on cherche, les 2 ont du bon. Mais pour apprendre, rien ne vaut un bon DR 220, train classique. Après, on est tranquille. Bons vols 2007 à tous !! |
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Guillaume
Inscrit le 02/09/2005 |
# 23 janvier 2007 04:29 | |
ET pour un voyage? | ||
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