Un Boeing 777-200 de la Malaysia Airlines disparaît en Asie

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Raslespaquerettes
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# 15 mars 2014 13:17
Eolien, bien que je ne suis pas du milieu aéronautique, il me revient une anedocte entendue il y a 25 ou 30 ans à propos de l' A-320 .
C'était l'époque où certains navigants refusaient le pilotage à 2 au lieu des 3 . Bref, cette personne disait qu'avec les progrès en l'informatique et les caculateurs, le pilotage était devenu fastoche et sur. Tout ceci pour dire que le peu que j'ai compris du Rio- Paris. Ben le développement techologique c'est bien mais 'il serait souhaitable qu'il existe une supervision humaine. et pas seuleument au décollage ou à l'attérissage .

Bon maintenant, on parle d'un pilote chevronné au commande de l'avion pour un détournement. Que comprendre ?

(Dernière édition le 15 mars 2014 13:24)

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okhly
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# 15 mars 2014 13:21
Bonjour ,
l' incohérence domine en apparence dans ce polar . Nous manquons de données mais l' hypoxie lente peut amener des actions aberrantes jusqu' à l' anoxie fatale . On commence par couper le transpondeur , on coupe les communications , on vire , on change de niveau et " Bigre ,ça se termine en vol plané ... " comme le note eolien .
Quelle histoire !

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Papyrus
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# 15 mars 2014 13:43
Bonjour,
hak360 a écrit :comme le dit comète, il savent voir par sattelite une personne qui pourrais pisser contre un arbre.
Cela fait partie des légendes...
Il est tout à fait exact que l'on arrive à prendre des vues d'une précision stupéfiante, seulement il y a un petit détail que l'on oublie: pour "saisir" une action brève se situant dans un lieu précis, il faut prendre la photo du bon endroit au bon moment.
-si le satellite est à orbite basse, il balaie une bande assez étroite environ une fois par heure
-si le satellite est géostationnaire, il faut viser le point précis en permanence (à moins de connaître une trajectoire à l'avance comme pour les navettes qui rentrent dans l'atmosphère), et dépouiller seconde par seconde (86400 s/jour)
C'est là que l'expression "chercher une aiguille dans une botte de foin" se révèle être loin de la réalité.

(Dernière édition le 15 mars 2014 13:44)

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eolien
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# 15 mars 2014 14:41
Raslespaquerettes a écrit :... il me revient une anedocte entendue il y a 25 ou 30 ans à propos de l' A-320 .
C'était l'époque où certains navigants refusaient le pilotage à 2 au lieu des 3 .
Il s'agissait, à Air France de B 737.
Les syndicats de Mécaniciens Navigants, certains syndicats de pilotes,... c'était une autre époque ...

Pour Okhly :

Le système de pressurisation du B777 est très automatisé, mais peut aussi fonctionner en manuel.
Dans les deux cas, dès que l'altitude cabine dépasse 10 000 pieds, il y a :
• Une sirène
• Un voyant Warning (rouge)
• un message EICAS : "CABIN ALTUTIDE"

associé à d'autres alarmes selon les cas de pannes du système de pressurisation.

Si le terrain de destination est élevé (en altitude), le système décale les alarmes à 14 000 pieds (je ne me souviens plus de la valeur exacte.

Mais je sais pour avoir volé plusieurs heures (en DC3, en Twin Otter, à 14 000 ft, que nous n'en avons ressenti aucune gêne. (un "cadio ou pneumo"-déficient pourrait bien sûr en souffrir ...)

Ceci étant cette hypothèse est tout aussi plausible que d'autres, l'aviation ayant l'habitude de jouer de sales tours que le plus tordu n'aurait pas imaginé ...

(Dernière édition le 15 mars 2014 14:43)

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linux35
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1 message posté

# 15 mars 2014 14:57
Parmi les débuts d'explication possibles, le contenu du Fret me semble une piste à explorer (mais si il y avait des choses sensibles intéressantes à voler, le gouvernement malaisien peut-être ou est discret).
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Vector
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# 15 mars 2014 15:36
Il doit être très difficille de désactiver l'ACARS sans une très bonne connaissance de l'intérieur des baies électroniques, mais il est certain qu'un spécialiste pourrait le faire. Le fait que l'avion ait continué à émettre après la désactivation des transpondeurs révèle que l'auteur d'un éventuel détournement savait appuyer sur OFF ou était capable d'influencer le pilote pour le faire.
Pour avoir traduit le rapport sur l'accident de SR111, je me souviens que les systèmes de surveillance des moteurs et de la cellule comportaient des enregistreurs à mémoires statiques. Il n'y a aucune raison pour que leurs signaux ne soient pas aujourd'hui diffusés discrêtement par ACARS sans possibilité de les couper, en tout cas au-delà des possibilités du bricoleur moyen.

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eolien
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# 15 mars 2014 15:50
Il est un fait qui n'a pas encore été abordé : la navigation latérale.

Si quelqu'un a sorti l'avion de son plan de navigation, il n'a pas eu 36 solutions :
• soir créer un nouveau plan de vol : il suffit de sélectionner un point déjà en data base et hop ! l'avion vire dessus. Ensuite rajouter des points derrière pour créer une route jusqu'à la destination voulue et le Pilote Automatique suivra ce nouveau plan de vol à la lettre.
• soit afficher un cap et le Pilote Automatique gardera ce cap et les caps suivants ...

C'est simple, encore faut-il savoir le faire ...

A l'issue de ce nouveau "plan de vol", l'avion calcule un point de descente vers l'aéroport de destination.

Supposons que tel n'ai pas été le cas, que peut alors faire l'avion lorsqu'il arrive au bout du bout de son plan de vol. Il passe en modes "primaires" et va maintenir le cap qu'il avait à l'instant où il a franchi le bout de sa route, et va maintenir également l'altitude qu'il avait à cet instant.

L'avion, sans autre ordre, conservera donc cap et altitude jusqu' à épuisement du carburant.
Les moteurs s'arrêteront, (même l'un après l'autre le pilote automatique saura contrôler la dissymétrie) la vitesse régressera, et les protections basse vitesse s'activeront.
L'avion se mettra en descente, à la vitesse minimale, tout droit devant lui.

Mais j'ai un doute : l'avion étant verrouillé en maintien d'altitude, va-t-il rester au PA lorsqu'il arrivera au Stick Shaker ?...
Si la réponse est "Non", que peut-il se passer ?... sad
Il faudra dès que j'aurais un moment que je regarde dans la doc si ce scénario est plausible ... je ne suis pas certain d'y trouver la réponse à un pareil scénario......

Eolien

(Dernière édition le 15 mars 2014 16:38)

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MAT0912
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267 messages postés

# 15 mars 2014 16:41
eolien a écrit :et va maintenir le cap qu'il avait à l'instant où il a franchi le bout de sa route, et va maintenir également l'altitude qu'il avait à cet instant.
L'avion, sans autre ordre, conservera donc cap et altitude jusqu' à épuisement du carburant.
Les moteurs s'arrêteront, (même l'un après l'autre le pilote automatique saura contrôler la dissymétrie) la vitesse régressera, et les protections basse vitesse s'activeront.
L'avion se mettra en descente, à la vitesse minimale, tout droit devant lui.
Sur B777, je ne sais pas, mais ce sera probablement, en effet, ce qui se passera sur Airbus...
A la discontinuité du F-PLN, le mode latéral NAV ( navigation programmée) probablement utilisé, passe en mode HDG/TRK (cap ou route) . Le mode ALT ( maintien d'altitude) est actif jusqu'à ce que l'AP (pilote automatique) se déconnecte à l'activation de la protection grande incidence ( Alpha Prot +1°) suite à l'arrêt des moteurs.
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vonrichthoffen
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# 15 mars 2014 17:55
Vector a écrit :Il doit être très difficille de désactiver l'ACARS sans une très bonne connaissance de l'intérieur des baies électroniques, mais il est certain qu'un spécialiste pourrait le faire. Le fait que l'avion ait continué à émettre après la désactivation des transpondeurs révèle que l'auteur d'un éventuel détournement savait appuyer sur OFF ou était capable d'influencer le pilote pour le faire.
Ce ne peut être un geste involontaire en effet, pas comme couper le transponder.
Peut-être que Monsieur Eolien pourra nous éclairer : la désactivation de la messagerie ACARS est-elle possible depuis le cockpit ou depuis la cabine ou faut-il aller faire de la spéléologie dans les soutes ?
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lemichou91
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# 15 mars 2014 18:09
Quelle histoire incroyable !
J'aurai tendance a penser que "certains" ( Cie, Autorités indonésiennes, Militaires indonésiens, US , chinois etc..) en savent beaucoup plus long que ce qui est communiqué aux médias.

Cet appareil n'avait il pas un fret particulier susceptible d'intéresser des personnes mal intentionnées ?

A ce jour une évidence:
- Soit cet appareil est tombé ( entier ou en morceaux) en mer ou dans une jungle et on trouvera dans des semaines ou des mois quelques traces de cette catastrophe.
-Soit cet appareil s'est posé ou vautré quelquepart ( terrain désaffecté ou terrain d'un pays complice ) et les autorités en charge du problème sont soumises à un chantage monstrueux qu'elles ont décidé de traiter en black out !

Une affaire qu'un auteur de roman n'aurait même pas osé imaginer !
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tam974
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# 15 mars 2014 18:39
Bonsoir,
Comme il se dit que le 9M-MRO a volé au moins 7h30, je m'interroge sur la réaction des passagers.
Certains ont bien du rapidement se rendre compte que la route suivie était annormale, grâce à leur GPS de smartphone...
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okhly
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# 15 mars 2014 18:53
ARINC et SITA sont les principaux fournisseurs des services ACARS par VHF/satcom . Ils utilisent le réseau satellite inmersat . Ces services sont payants suivant un principe similaire à l'usage d' internet . Malaysia était il à jour de l' abonnement ? Où sont les messages reçus avant la perte du contact .
A bord de l' avion l' installation est redondante ( d'ordre 3 sans doute) .

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pmpmpm
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164 messages postés

# 15 mars 2014 19:51
Autre hypothese interessante : le 777 s'est glissé ds le sillage d 'un autre avion de ligne pour rester invisible . ( entendua la telé)
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Vector
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4 012 messages postés

# 15 mars 2014 20:59
okhly a écrit :ARINC et SITA sont les principaux fournisseurs des services ACARS par VHF/satcom . Ils utilisent le réseau satellite inmersat . Ces services sont payants suivant un principe similaire à l'usage d' internet . Malaysia était il à jour de l' abonnement ? Où sont les messages reçus avant la perte du contact .
A bord de l' avion l' installation est redondante ( d'ordre 3 sans doute) .
Même si l'abonnement n'est pas à jour, il faut bien que l'émetteur de bord accède à l'ordinateur pour que l'état de son compte soit vérifié dans la base des abonnés. Tout cela représente des pings assortis de codes d'identification. Il m'est arrivé de travailler pour SITA et leur principal souci est d'assurer un service sans interruptions. Quand nous avons eu à Montréal un épisode de verglas qui nous a laissés sans électricité pendant des semaines (une à Montréal), les groupes électrogènes (redondants) de SITA ont tourné tellement longtemps qu'ils ont fondu les panneaux en plastique de la façade de l'immeuble !

Je ne sais pas comment ces pings sont enregistrés, mais il y a certainement des logs quelque part et les données qu'ils contiennent permettent certainement de trianguler le point d'émission en 3D. Maintenant, SITA n'est pas un organisme public et leur loyauté va à leurs clients ou aux organismes gouvernementaux.

(Dernière édition le 15 mars 2014 21:01)


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lequebecois
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# 15 mars 2014 21:14
Malaysia Airlines n'était pas abonné aux données de positionnement mais l'avion envoie quand même les données sauf que personne ne les reçoit. Il a fallu fouiller dans la base de données de SITA.

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