Air France/KLM

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Beochien
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# 5 mai 2015 17:12
Ne pas oublier les 80 A350 commandés, les A320NEO et la poignée de A380 (De mémoire ..wink

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JPRS
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Vector
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# 5 mai 2015 18:45
Pour reprendre le débat sur AF et sa gestion, je pense qu'on assiste à un dialogue de sourds. Il est certain qu'au delà de leur outil de travail, les pilotes défendent leurs conditions de travail qui semblent anachroniques, mais ils ont des responsabilités qui vont avec, comme les neurochirurgiens, par exemple, mais que dire des patrons du CAC 40 et de leurs salaires de misère à 7-8 millions par ans (et eux ils ont en plus un chouette parachute doré), et de certains sportifs.
Les syndicats sont nécessaires mais face aux puissances d'argent, ils font triste figure. Quant aux pouvoirs politiques, tous partis confondus, ils sont prêts à brader l'intérêt national pour des retombées ponctuelles. Inutile de faire la liste des entreprises qui faisaient travailler des millions de personnes et qui sont aujourd'hui aux mains de quelques fonds de pension du Maine ou des Iles Vierges qui n'ont rien à foutre des travailleurs qui en dépendent. Ils sont prêts à les revendre au plus offrant pour un bénéfice qui enluminera leurs comptes de fin d'année.
Je n'ai malheureusement pas de solution pratique dans l'immédiat mais je sens que la mondialisation et la financiarisation déboucheront sur une révolution mondiale quand les peuples en auront assez de voir que 1% de la population détient 50 % de la richesse mondiale.

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" Des trolls, n'en jetez plus, la cour est déjà pleine !"
Vector
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eolien
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# 6 mai 2015 00:22
La réaction du SNPL :

Des armes contre des emplois

Communiqué de presse
DES ARMES CONTRE DES EMPLOIS

Roissy CDG, le 4 mai 2015 -

À l’occasion de la vente d’avions Rafale au Qatar, la presse se fait l’écho de garanties sur la fourniture de nouveaux droits de trafic en France pour la compagnie aérienne qatarie

Le SNPL Air France, et avec lui les pilotes de ligne d’Air France dénoncent depuis des mois la concurrence déloyale des compagnies du Golfe qui touchent de la part de leur gouvernement des subventions colossales, estimées à plus de 40 milliards de dollars ces dernières années.

Le seul élément qui protège encore les compagnies aériennes européennes au sein d’une compétition absolument faussée, c’est la non délivrance d’autorisations de desserte supplémentaire des aéroports européens aux compagnies non respectueuses des règles de concurrence.

Si le Gouvernement faillit à protéger le pavillon aérien français, c’est la mort assurée à terme de tout un secteur. Pour rappel, le chiffre d’affaires annuel d’Air France KLM est de 25 milliards d’euros, qui contribuent positivement à la balance commerciale de la France, à comparer au marché en jeu aujourd'hui avec le Qatar d’un peu plus de 6 milliards d’euros.

Le SNPL Air France ALPA prévient d’ores et déjà le Gouvernement qu’il ne peut abandonner ces créneaux, vitaux pour notre industrie qui induit 100.000 emplois dans le seul bassin d’Île de France, dans le seul but d’emporter un marché d’armement.

La mobilisation des pilotes sera mise en oeuvre sans hésitation pour s’assurer le soutien du gouvernement sur cette question.

Philippe Evain, Président du SNPL Air France ALPA déclare :
“Sans une prise de conscience du Gouvernement, seul le linceul de la compagnie Air France et des 100 000 emplois associés arborera encore les couleurs du pavillon national. C’est simple, quand c’est une question de vie ou de mort, on jette toutes ses forces dans la bataille ! ”
Le Bureau SNPL Air France ALPA.

(Dernière édition le 6 mai 2015 00:25)

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Raslespaquerettes
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# 22 mai 2015 14:12
J'en assez de lire la prose d'Eolien sur Avia-superforum;
SI AF soufre de pb de gestion c'est que les directions qui se sont succédés depuis 30 ans ne voulaient pas toucher au statut des CDB et copi. par peur du conflit social.
Il est de notoriété public qu'en France , les pilotes et les controleurs du ciel sont rois.
Ceci dit dans les bureaux d'AF, je suis sur qu'il existe des parasites grassement payés come les sénateurs, la retraite de l'Assemblée nationale etc....
Vaste programme.
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Crouze
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# 24 mai 2015 18:13
Ah, ça fait plaisir de vous retrouver Eolien!

Parce que ça fait un peu plus d'un mois que j'attends des reponses à ces questions posées en d'autre posts:

"Eolien:
"J'ai eu la chance de faire une carrière toujours en commandant de bord."
Ah bon vraiment?
A Air France aussi?"


"Eolien: "Je suis rentré à Air France directement commandant de bord."
Bonjour Eolien,
Vous pouvez préciser, cette embauche CDB direct à Air France?
Je suis curieux, n'est ce pas..."

Et puis cette autre question qui me turlupine, sur :

"Guy R, un copain de promo à l'ENAC dans "Fatalité et mauvais choix""

Parce que des embauches directes comme CDB à Air France, ça m'intéresse vraiment beaucoup, surtout que les listes de séniorité sont archivées et toujours consultables...

Comme pour les promos ENAC, qui sont toutes publiques et publiées sur le site ENAC..

Alors, pour rire, c'était quand cette embauche en direct? (en prime la promo ENAC?)
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eolien
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# 24 mai 2015 18:24
Le style me fait supposer que ce post est de Jodel112 et de ce fait je n'y répondrai pas.

Pour les autres : CDB DC3 (probablement le dernier CDB DC3 transport passager en transport public en France, bientôt un vestige ...), CDB Air Polynésie, BN2A, DHC6, F27A, Nouméa SFAH CDB F27A, Aéromaritime CDB et IPL Super Guppy, B737-300, B767, Air France CDB A320, A310, B777.
(CDB bi-moteurs : PA30, PA34, BE55, C310)

Raslespaquerettes a écrit :J'en assez de lire la prose d'Eolien sur Avia-superforum;.
Rien ne t'oblige à y lire ma prose ... décontracte-toi, n'y jette qu'un oeil ! smile

(Dernière édition le 24 mai 2015 18:30)

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Crouze
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# 9 juin 2015 11:10
Ah, et bien voilà le chaînon manquant: Aéromaritime!

Air France n'a jamais recruté de CDB en direct depuis la deuxième guerre mondiale, et encore les derniers concernés étaient recrutés comme "pilote" parce que'il n'y avait pas de.. copilote. C'était à la postale de nuit à la fin des années 40.

Pour ce qui concerne Aéromaritime, il s'agit si je ne m'abuse, d'une filiale des Chargeurs Réunis, groupe qui possédait entre autres UTA. Cette petite structure, qui gérait l'activité des Super Guppy et qui fournissait occasionnellement des pilotes pour des présidents africains a étét réactivée, si ma mémoire est bonne en 1987, pour devenir le pole charter d'UTA.
Le recrutement, disons "hétéroclite" de ce pôle charter composé de B737 et B767, est alors source de conflits au sein d'UTA, même si certains OPL UTA passent CDB 737 chez Aéromaritime à cette occasion.

Lors du rachat d'UTA par Air France, cette dernière récupère les entreprises satellites d'UTA, dont l'Aéromartime.
Et c'est là que nous retrouvons notre ami Patrick. Lors de ce rachat, UTA refuse d'intégrer les pilotes Aéromaritime dans ses effectifs, et Air France n'a d'autre choix que de les intégrer dans les siens, avec reprise d'ancienneté comme le prévoit le code du travail..
Comme dit précédemment, le recrutement hétéroclite d'Aeromaritime va poser quelques problèmes de niveau professionnel, sans parler du fait que certains n'avaient même pas les licences requises pour postuler à Air France.
Bref, au final, une partie de l'effectif est déclarée inapte et licenciée, une autre est gardée comme OPL ou CDB MC.

Mais en tout état de cause, M. Eolien, vous n'avez pas été recruté comme CDB par Air France, pour la bonne et simple raison qu'Air France ne vous a pas recruté.

Vous avez êté pilote Air France par le fait du hasard, et la reprise de votre ancienneté Aéromaritime vous a juste permis de rester sur la liste de séniorité à une position vous permettant de postuler à un poste CDB 320. Je serai même curieux de savoir si vous avez un jour postulé à Air France et quel en fut le résultat..

Maintenant l'ENAC. Pas de chance, la liste des anciens stagiaires de cette école, du technicien au polytechnicien en école d'application en passant par les controleurs et les stagiaires A, est maintenant public.
C'est publié et téléchargeable ici: http://patrimoine-memoire.aviation-civi ... ge309.html

Alors, quelle promo, Monsieur l'affabulateur?
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TAMERL
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1 926 messages postés

# 9 juin 2015 11:41
Bonjour Crouze, très intéressant ce parcours du Dieu des vents qui dispense depuis des années sur d'autres fils ses qualités et connaissances, je comprends mieux l'absence de connaissances et d'instructions sur les machines en n'ayant pas fait l'ENAC c'est plus que de l'affabulation c'est de l'intox
Merci pour ce scanner de sa carrière
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jodel112
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# 9 juin 2015 18:29
Qu'est-ce qu'on s'amuse !

Merci Crouze.

CQFD

Jodel

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Achetez tous "L'IFR selon Saint Yan"...et partez rassuré.
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Beochien
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# 9 juin 2015 19:01
99% des pilotes étrangers n'ont pas fait l'ENAC* ... et ils ne se cassent pas plus la gueule (Et même moins) que ceux d' AF** , du moins dans les pays développés !
Il y a eu d'autres (Et nombreuses) filières pour devenir pilote en France ou ailleurs !
Les pilotes UAT, TAI, UTA, Air inter, de Cies absorbées par AF, valaient bien ceux d'AF, malgré les discriminations subies lors des regroupements !
De nombreux PN se sont re-convertis, OMN, Radio, pilotes militaires etc, et ont assuré le Job après, au moins aussi bien que les autoproclamés "Seigneurs" de l'ENAC !

* Réussir un concours d'entrée difficile, ne garantit vraiment pas de créer un bon pilote !
**Voir les classements d'AF côté risque, plutôt cata ...

Je comprends mal ces discriminations stupides par des auteurs peu qualifiés pour en parler !

Ne comptez pas sur moi pour polémiquer plus avant !

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JPRS
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TAMERL
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1 926 messages postés

# 9 juin 2015 19:16
Il n'y a pas de polémique concernant le cas général. Il y a la façon d'apprendre son métier pour savoir appréhender les situations difficiles. Les heures passées dans une école permettent d'approfondir des détails sur la conception et la certification qui ressortiront quand la situation sortira du vol standard que la majorité des pilotes a été formé pour l'assumer.
J'en conclus que Beochien n'a pas fais aussi l'ENAC, quand a juger qui est capable d'en parler je vous laisse la responsabilité de votre choix. Sans polémique
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Beochien
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9 170 messages postés

# 9 juin 2015 19:44
Je ne suis pas pilote !
Juste un peu d'ADN transmis !

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JPRS
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eolien
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Avatar de eolien

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# 10 juin 2015 16:03
Désolé de faire un doublon mais j'ai répondu sur le mauvais fils.
Je recopie ce que j'ai posté hier ici :

Lecteurs, d'habitude je ne réponds jamais à Jodel112, que je reconnais sous le pseudo de crouze.

Exceptionnellement, vu la bassesse des accusations, je vais le faire.

A - ma carrière comme commandant de bord.

Vous trouverez les épisodes du début de ma carrière dans les récits sur le DC3. qui commencent par Fatalité et mauvais choix

1974 DC3 & Lear Jet
Ensuite, 1977, je fus embauché par UTA comme copilote DC8. Stage N°27.
Suite à une grève des CDB qui protestaient contre le "plan Barre" qui limitait les salaires, le stage fut interrompu avant de débuter..
Après 9 mois au sol comme agent d'exploitation (plans de vols), le stage étant repoussé à plusieurs années (remplacement des DC8 par des B747 = surreffectif) sur les 12 prévus en stage, 11 partirent à Air Inter et comme je ne me voyais pas faire Paris -Toulouse toute ma vie, UTA m'envoya comme CDB Twin Otter dans sa filiale Air Polynésie.
Deux ans après UTA me proposa un poste de CDB F27 à Nouméa, que j’acceptais.
Puis, encore 2 ans et UTA me proposa un poste de copilote Super Guppy filiale Aéromaritime.
A ma sortie du stage de qualification, il fallait un commandant de bord. Malgré mon jeune âge, c'est moi qui fut retenu et envoyé en stage pilote de ligne pour être commandant de bord.
Je suis resté 7 ans sur le Super Guppy, CDB et IPL, Instructeur Pilote de Ligne.

En 1988 UTA a acheté des B737-300 pour les mettre en exploitation à l’Aéromaritime. J’ai quitté le Super Guppy et je fus affecté sur ce Boeing, CDB et IPL.
UTA m'a détaché quelques mois à Air Afrique (instructeur), à Tunis Air (instructeur chargé de former les instructeurs Tunis Air sur ce nouveau Boeing), et détaché à Air Calédonie international pour la même mission.

Ensuite ce fut l'arrivée du B767, où j'exerçais 2 années CDB et IPL jusqu'à la fusion avec Air France.

Dans le cadre de cette fusion les syndicats de pilotes négocièrent que la date d'entrée à l'Aéromaritime deviendrait la date d'entrée à Air France. La plupart des pilotes (copilotes & CDB) ayant été embauchés pour le B737 puis le B767, leur ancienneté entre 2 et 4 ans ne leur permettait pas de rester CDB et ils furent contraints de redevenir copilotes. (certains quittèrent AF pour des carrières CDB ailleurs)

Mais moi, j'avais 11 années à l’Aéromaritime … qui devenaient 11 ans d’ancienneté à Air France, et sur les listes de classement professionnel, les fameuses listes de séniorité, un pilote avec 11 ans d’ancienneté était CDB A320.

J’ai qualifié sur le B767 d’Aéromaritime les CDB AF qui allaient gréer la future division B767 Air France, et lorsque j’eus délivré la dernière qualification, à minuit Aéromaritme expira et je devins Air France pour entrer en stage de qualification CDB A32O.

A l’issue de mon stage de qualification sur A320, j’ai dû passer le test en vol pour être CDB AF.
(mon stage avait été raccourci en regard de mon expérience)

Ce fut un vol pénible, avec deux tontons macoutes qui ne supportaient pas l’idée qu’un pilote puisse intégrer Air France sans passer par la case copilote.

A la fin d’une épreuve qui fut dans une ambiance délétère ils ont reconnu mes compétences et j’ai été admis comme commandant de bord. Directement.

B - Concernant l’ENAC.

Air France a, selon les besoins, rajouté des stages au recrutement central, les stages A.(stages B,F,G ...)
En 1970 un concours fut ouvert pour un stage ENAC avec perspective d’embauche à Air France, et je fus retenu pour ce stage.
En cours d’année scolaire (mars ?), nous fûmes informés que suite à un sureffectif Air France ne donnerait pas suite à son projet.
Nous pouvions aller au terme du cursus scolaire ENAC, (épreuves théoriques) et ensuite l’état assumerai 60% de la formation. sur avion à Saint Yan. A nous de payer 40%.
Après l’ENAC, mes parents ont été caution pour un emprunt et j’ai pu poursuivre le stage PP1 à Saint Yan.
A l’issue, j’ai démarré ma carrière copilote sur DC3 puis très vite commandant de bord, et la suite vue plus haut ...

Les fouineurs peuvent aller vérifier, ça les occupera.

Cette carrière exceptionnelle puisque quasiment toujours commandant de bord a été heureuse. Quelques pépins compensés par des années de bonheur.

Nous espérions intégrer Air France après l’ENAC, ça ne s’est pas fait.
J’espérais faire une carrière à l’UTA, c’est dans les filiales que j’ai exercé.

Si ma carrière avait été uniforme, classique, j’aurais dû faire 15 ans copilote.

Je n’aurais pas connu l’aventure en DC3, les atterrissages en Twin Otter aux Marquises, les tempêtes au Vanuatu, les nombreuses pannes sur Super Guppy, les 3 stages Boeing à Seattle (encore une chance exceptionnelle), les atterrissages en A320 à Cap Skiring, les traversées océaniques en hiver en A310 et le merveilleux B777.

J’ai eu de la chance, beaucoup de chance.
Je poursuis ma carrière d’aviateur dans mon petit Aéro-Club où j’essaie de transmettre savoir et passion, où l’ambiance est excellente malgré les tracas financiers et administratifs qui menacent notre survie.

J'allais oublier que je détiens une qualification sûrement exceptionnelle : Mitrailleur sur Avion !
Cela aussi madame fouine et son larbin peuvent aller le vérifier : bonne chance !

(Dernière édition le 10 juin 2015 16:08)

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jodel112
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# 10 juin 2015 19:56
Bonsoir!

Ne nous laissons pas impressionner, Eolien a déjà publié une grande partie des détails de sa carrière.Il a néanmoins des pertes de mémoire et des défauts de vision curieusement appropriés :

- Crouze demande pourquoi vous n'apparaissez pas sur le listing de l'Enac,

- Quant à moi j'aimerais connaître les dates et les centres d'examen où vous avez passé les différents certificats qui constituaient le PP1 et le PL.En effet vous me semblez un peu juste en altimétrie et en anémométrie. Mais personne n'est vraiment parfait...

- J'attends toujours le détail de vos heures de vol. Je vous ai déjà parlé du cerisier.

Jodel

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TAMERL
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# 15 juin 2015 18:26
Un bel exemple de responsabilité à la bonne gestion d'une entreprise mais on n'en attendais pas moins des pilotes syndiqués :

La guerre est désormais déclarée entre le principal syndicat de pilotes d'Air France, le SNPL, et la direction de la compagnie.

Selon les informations du Figaro, Air France vient en effet d'engager un recours en référé contre le syndicat majoritaire chez les pilotes pour non respect des engagements pris dans le cadre du plan Transform 2015.

En effet, le plan de restructuration de la compagnie déclenché en 2012 prévoyait que chaque catégorie de personnel (personnels au sol, personnels navigants commerciaux et pilotes) réalise 20% de gains de productivité en 2015. Or, contrairement aux autres catégories de personnel, les pilotes auraient atteint seulement 12% de «gain économique», cumulant réductions de coûts et gains de productivité soit 130 millions d'euros sur les 200 prévus.
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