Un pilote dans l'avion "only" !

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lemichou91
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# 22 août 2011 10:43
eolien a écrit :En fait il reste quelques gros morceaux à automatiser :
• Le décollage (avec panne moteur)
• Le traitement des pannes
• Les situations d'urgence et de détresse.
Les services du contrôle aérien
• La gestion des routes

Il faudra un peu de temps ...
En ce qui concerne l'automatisation des services du Controle Aérien, je vous invite a beaucoup de patience Eolien !
Après avoir viré tous les controleurs, Reagan a dépensé des dizaines de millions de $ pour cela et tout le monde a jeté l'éponge 10 ans plus tard.

Dans les zones plus ou moins désertiques et traversées océaniques, cela peut se concevoir, mais dans les régions terminales des grands aéroports c'est pas demain la veille !
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eolien
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# 22 août 2011 11:52
Bonjour,

Lemichou va être épaté, car des avancées considérables se mettent en place tous les jours. Par exemple les clearances : il y a encore quelques années, il fallait les demander par radio. Aujourd'hui, elles sont transmises par ACARS, ce qui libère le trafic des échanges radio.
Le CPDLC se déploie sur la planète. Il s'agit d'un système de communication ACARS par lequel le plan de vol est approuvé, un contact radio initial validé, et l'équipage n'a plus besoin de signaler sa position. Le contrôle reçoit un suivi de position en permanence. Les deux parties, contrôle et équipage, peuvent, toujours pas ACARS, communiquer pour demander et autoriser des changements au plan de vol.

Des approches régulées en descente sont en train de se mettre en place et Vector, très impliqué dans ce processus, pourra donner des précisions.

L'informatisation s'ajoutant au télé-communications permettent d'imaginer un progrès constant, tant à bord des avions qu'au niveau du contrôle au sol.

Bonne journée,
Eolien
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okhly
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# 22 août 2011 14:32
bonjour,
je ne crois pas à la suppression du pilote car l'avion peut se trouver isoler de tout son environnement et seul alors une décision à bord constitue la solution . Pour la régulation, idem . Seul un contrôleur peut s'interposer en cas de couac dans le bon déroulement de la régulation automatique que se soit l'avion où le système de traitement sol qui déraille .
Les réticences à évoluer son habituelles . Quoi de mieux qu'une rente à vie pépère . Je me souviens de la suppression du mécano navigant à AIR INTER . Il y avait 3 hommes sur le MERCURE alors qu'il était certifié CAT III en équipage à 2 . Le temps a fait son oeuvre , quelques mécanos sont devenus pilote , parfois au forceps ... Il n' y a que le passager qui ne sait rien de toutes ces curiosités .

_________________
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eolien
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# 22 août 2011 14:55
Tout a commencé avec le radio gonio, en Morse. Puis il y eut les premiers radio-compas, le Consol, le Loran, le VOR, la plate-forme à inertie, les gyrolasers, le R-NAV...
Qui aurait imaginé, à l'époque du Loran, il y a 50 ans, qu'on naviguerait à travers les océans avec une précision diabolique avec le GPS...
Qui aurait imaginé un iPhone ?...
okhly a écrit :je ne crois pas à la suppression du pilote ...
La disparition du pilote est dans l'ordre des choses : il n'est rien dans le travail du pilote qu'un automate un jour ne puisse faire... sad
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lemichou91
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# 22 août 2011 15:26
eolien a écrit :Bonjour,

Lemichou va être épaté, car des avancées considérables se mettent en place tous les jours. Par exemple les clearances : il y a encore quelques années, il fallait les demander par radio. Aujourd'hui, elles sont transmises par ACARS, ce qui libère le trafic des échanges radio.
Le CPDLC se déploie sur la planète. Il s'agit d'un système de communication ACARS par lequel le plan de vol est approuvé, un contact radio initial validé, et l'équipage n'a plus besoin de signaler sa position. Le contrôle reçoit un suivi de position en permanence. Les deux parties, contrôle et équipage, peuvent, toujours pas ACARS, communiquer pour demander et autoriser des changements au plan de vol.

Des approches régulées en descente sont en train de se mettre en place et Vector, très impliqué dans ce processus, pourra donner des précisions.

L'informatisation s'ajoutant au télé-communications permettent d'imaginer un progrès constant, tant à bord des avions qu'au niveau du contrôle au sol.

Bonne journée,
Eolien
OUI Eolien, je connais tout cela !

Mais tout cela c'est l'enrobage du controle aérien et n'est pas ce qui fait l'essence même du controle aérien ( controle du centre en route terminal puis de l'approche ), cad le processus qui consiste a organiser 4 ou 5 flux de trafic provenant d'horizons différents lors d'une heure de hub et de les positionner en une séquence de régulation de dizaines d'appareils espacés de 3 à 4 Nm, régulés en vitesse et convergents vers la /les pistes. Et ce quelque soit le vent, la MTO, et parfois les demandes ( justifiées ou non ) de certains équipages ou opérateurs Cies!

Et cela, croyez moi, c'est pas pour demain que cela sera automatisé !
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pals
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# 22 août 2011 15:29
Bonjour à tous !
En matière d'atterrissage automatique, je trouve qu'il n'y a eu que peu d'avancées en 40 ans. Les premiers DC10, TRISTAR et, dans une moindre mesure les 747 étaient déjà capable de se poser en automatique.
Par contre, il est vrai que l'automatisation du décollage reste toujours à mettre au point. A l'atterrissage, l'avion passe d'un milieu instable (l'air) à un milieu stable (la piste), les automatismes ont déjà initialisé les boucles de contre-réaction. Pour le décollage, c'est le contraire, cela semble poser des problèmes insolubles aux automaticiens... Encore que les drônes pratiquent celà quotidiennement, mais ils ne transportent pas d'êtres vivants, par définition.
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eolien
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# 22 août 2011 15:51
Bonjour Pals,
les progrès dans l'atterrissage automatique sont :

B777 : CAT III B ... en ... Monomoteur !... wink
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pals
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# 22 août 2011 17:43
Bravo !
Mais ce n'est que de la règlementation, pas de la technique. Sur le fond, les fonctionnalités sont les mêmes. Ce n'est que l'amélioration de la fiabilité des calculateurs qui permet aux autorités d'admettre ce mode dégradé; il est sûr que les calculateurs analogiques qui équipaient les ancêtres fonctionnaient à la limite extrême du savoir-faire de l'époque. Aujourd'hui, on a beaucoup plus de marge ! (je ne sais pas mettre les smileys sur aeroweb...)
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eolien
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# 22 août 2011 18:31
Mais le progrès Pesawat, est fait de grandes inventions, de révolutions culturelles, mais aussi de petites avancées.
Si on prend un B777 à ses débuts et au dernier modèle, que de changements !...

Smileys : je n'en connais que 4 :
• Sourire : 2pts et parenthèse de fermeture
• Triste : 2pts et parenthèse d'ouverture
• Rire : point virgule et parenthèse de fermeture
• Tirer la langue : 2pts et P Majuscule


Pour les smileys plus "pointus" voir Effgez à son retour de vacances ... smile
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pesawat
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# 22 août 2011 23:39
Je persiste a dire que le pilotage d'un 318/319/320 se fera a un Commandant de bord dans de proches années et vos commentaires vont dans ce sens.
Enumérez les problèmes qu'Airbus va devoir s'attaquer!!...ou Boeing ou un autre constructeur!
Je verrai bien aussi le superjet sukhoi aussi a un seul pilote:)
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pesawat
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# 22 août 2011 23:40
J'y arrive pas les smileys...!!!!!
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eolien
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# 23 août 2011 07:44
Bonjour Pesawat,

Je suis d'accord avec vous : le passage à 1 pilote, puis à zéro pilotes demandera des décennies.
Pour les smileys, je ne suis pas très expert ...
Quelqu'un peut-être ?... smile

Bonne journée,
Eolien
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orkanyde
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# 23 août 2011 07:54
Aucun des avions volants existants (aussi bien A318, A320Neo, SSJ100) ne voleront avec un seul pilote. Le vol a un pilote demandera une profonde refonte du système et de l'ergonomie des postes.
Mais je vois bien un début d'étude de faisabilité pour les nouveaux MC, mais peut être encore un peu tot. Quand à passer à zéro pilote, disons fin du siècle!
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eolien
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# 23 août 2011 11:00
Bien sûr il faudra quelques générations d'avions avant de voir des vols commerciaux entièrements automatisés... et sans pilote à bord !
Et aussi quelques générations d'humanoïdes...qui seront culturellement intégrés aux automatismes de toutes sortes... (maison/domotique, transports TGV, voitures,... travail... etc...) et accepteront avec enthousiasme ce que nous refuserions aujourd'hui...

Quoique... Si un vol inaugural automatisé offrant toutes garanties de sécurité était proposé aujourd'hui, on peut penser qu'il y aurait de nombreux candidats pour rentrer dans l'histoire ... wink

Lesmilliardaires sont bien volontaires pour aller dans ce tacot de Soyouz ou dans les engins en plastoc de Mojave pour faire un tour dans l'espace ...Après tout c'est le premier pas qui compte !...

(Dernière édition le 23 août 2011 11:02)

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lemichou91
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# 23 août 2011 14:48
eolien a écrit :...
Quoique... Si un vol inaugural automatisé offrant toutes garanties de sécurité était proposé aujourd'hui, on peut penser qu'il y aurait de nombreux candidats pour rentrer dans l'histoire ... wink

Lesmilliardaires sont bien volontaires pour aller dans ce tacot de Soyouz ou dans les engins en plastoc de Mojave pour faire un tour dans l'espace ...Après tout c'est le premier pas qui compte !...
Eolien, vous êtes un peu "dur" en traitant "d'engin en plastoc", le Virgin Galactic !

Le concept me semble innovant, concu par un Burt Rutan assez révolutionnaire dans la conception de ses machines volantes.
Ferai bien un tour là-dedans moi ( si j'avais les moyens ) !
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