D' Icare au cargo culte: avion, vol et poésie

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gerfaut
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# 24 décembre 2011 00:06
Les écrivains et les héros-pilotes de guerre

Dans son un petit livre "culte" B-17G qui est paru la première fois à 99 exemplaires en 2001, Pierre Bergounioux tente d' expliquer notamment pourquoi les écrivains font de piètres pilotes de guerre, et pourquoi les pilotes de guerre ne sont pas vraiment des écrivains.

Le livre est interessant et assez inclassable. La narration est touffue, "pulvérisée" on dirait, ce qui est normal pour évoquer la dernière mission d' un bombardier détruit en vol au dessus de l' Allemagne. Pêle-mêle l' auteur décrit précisément l'avion, l' équipage qu' il imagine s' y trouver, les souvenirs d' enfance de ceux-ci, ses propres souvenirs à lui, ses idées, et le dernier vol.

Le récit part de la description clinique des images de la destruction d' un B-17G par un chasseur Focke-Wulf, surnommé l' 'Oiseau boucher' par les Alliés pendant WW2. Pendant que le canon de 20 mm du chasseur désintègre méthodiquement la Forteresse Volante, comme on tirerait un baleine dans un couloir, sa caméra filme et fige pour l' éternité ces derniers moments. On a tous vu ce genre de films. Un contraste saisissant.

http://www.youtube.com/watch?v=eGdzdBpVOvQ

L' auteur décrit cette destruction et, comme la caméra, il tente d' évoquer ce qu' il se passe. Son stylo fait donc les deux choses. Mais Bergounioux explique qu' on ne peut pas faire les deux choses en même temps. "Il faut choisir, vivre ou méditer"

L' équipage est dans le feu de l' action, il n' a pas le temps d' expliquer ce qui se passe. Ce qui ne les a pas empêché de penser fugitivement à leur petite fiancée en Amérique, mais ils n' ont pas vu arriver la mort. Seul le passage et repassage en boucle du film permet de voir l' intensité de ce qui se passe : c' est la vie-c' est la mort, c'est la vie puis c' est la mort, etc...

Les écrivains qui se sont rêvé grands pilotes, ceux qui veulent méditer, ont publiés d' excellents ouvrages, des récits pleins de grandeurs et de fureur, mais ils ont vu leur rêves militaires et verticals déçus. "Kafka était phtisique. Proust asthmatique, Joyce à peu près aveugle." Saint-Exupéry, n' a pas semblé bien doué, il s' est peut-être évanoui, comme cela lui était déjà arrivé, et a lui aussi sans doute été victime d' un Focke-Wulf. Il était presque trop vieux pour être pilote. Hemingway est arrivé aussi une génération trop tôt. Il a bien survolé la France en mission dans un B-25 Mitchell, mais la France était conquise.
Faulkner, lui aussi brûlait de se battre pendant 1914-1918. Il commencait juste à s' entrainer au Canada, quand fut signé l' Armistice. Sa chute de cheval qui le faisait boiter devint donc une blessure récoltée au combat.

Donc, vivre ou méditer. Peut-être rêver, pour le simple amateur. C' est peut-être pour cela qu' il y a tant de héros du ciel, célébrés de leur vivant, ou morts éparpillés dans la "Maison Bleue".

Si cela interesse, je mettrai un extrait. Un excellent cadeau pour Noël, si on peut dénicher rapidement le livre. Bon Noël à tous !

Pierre Bergounioux, B-17G, Argol, 2006

(Dernière édition le 9 janvier 2012 13:32)


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gerfaut
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# 29 décembre 2011 23:13
"Un historien a suggéré qu'il n'y a pas trace, dans toute l'histoire, d'une seule pensée. Rien que des affects.

Il faut choisir, vivre ou méditer. Et l'on a rarement le choix. C'est pourquoi le mitrailleur de sabord de Butcher

Sloop suit des yeux l'oscillation sur place de Shoo Shoo Baby. Le vacarme étale, installé, comme une

cataracte, des moteurs Wright Cyclone lui remplit le crâne. Il a, dans la bouche, le goût acidulé de la peur et de

l'oxygène mélés Si des pensées visitent, par instants, le bloc sonore et glacé avec lequel il fait corps, ce sont

des souvenirs tout proches et soudain très distants de rues ensommeillées flanquées de maisons en bois

peint de champs de maïs sous des éoliennes, de visages, de jeux d'enfants. Il a forcé la porte invisible. Il

parcourt avec des bottes de sept lieues l'antique domaine des dieux. C'est au prix d'un effort continuel qu'il

réalise, comme on dit qu'il attribue à toute chose son nom. La flaque de métal en fusion qu'ils ont enjambée,

c'était la mer, le tapis aux motifs géométriques, aux teintes douces, qu'il lui semble qu'il pourrait effleurer de la

main, froisser, s'il se penchait à sa fenêtre d'aluminium, la Rhénanie vue de vingt-quatre mille pieds, les taches

de lichen. à sa surface. Les villes. Les arcades, les corniches, les palais de marbre, les statues cavalières, les

marchands, les foules sont de minces frottis que le navigateur repère sur sa carte, Osnabrück, Minden,

Hamelin et ses rats, les foyers de la peste brune qui a envahi l'Europe. Tout cela mesquin, négligeable,

comme inoffensif lorsqu'on le survole de très haut. Car une chose diffère d'elle-même selon qu'on est dedans

ou qu'on porte sur elle le regard de Jupiter tonnant, qu'on peut la foudroyer d'une légère pression du pouce sur un bouton.


Tous les hommes devraient enfiler un jour une combinaison fourrée et faire un stage de dix minutes à vingt-

quatre mille pieds. C'est d'un œil différent qu'ils verraient la terre, l'agitation microscopique dont elle est le

théâtre. De leur séjour en altitude, ils rapporteraient le léger décalage, la réticence à quoi se ramène, pour l'essentiel, la sagesse..."



Pierre Bergounioux, B-17G, pp-54-56, Argol, 2006

(Dernière édition le 29 décembre 2011 23:56)


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gerfaut
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# 2 janvier 2012 10:14
Que retenez-vous de l' année 2011 ?

Moi, ce sont les mots d' une coiffeuse de Tripoli, dans le chaudron avant la prise de la ville. Ils m' ont rappelé ceux d' un architecte anglais qu' à connu mon père dans les années 50. C' était un ancien aviateur qui avait largué des bombes d' une tonne sur l' Allemagne en 1914-1918, puis pendant la Seconde Guerre Mondiale, il avait été ramasser les gens sous les décombres de Londres. De quoi réfléchir.

La coiffeuse a eu ces mots, l' ordre dans lequel elle les a mis est étonnant

« Je ne reconnais plus rien, ni mon salon, ni ma ville *, ni mon pays, ni mon propre visage ! »


http://archives.lesoir.be/les-larmes-de ... 19WR8.html

*: l' article était dans Libération à la même époque, il y avait les mots 'ni ma ville', je ne l' ai pas retrouvé.

(Dernière édition le 2 janvier 2012 10:28)


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gerfaut
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# 6 janvier 2012 00:40
Bon, ...Enola Gay, pour clore la période bombardier

J' aime bien cette chanson du groupe OMD, les synthés, ce que cela me rappelle quand je l' ai entendu sans comprendre. Plus tard j' ai compris, le texte, toute la dénonciation de l' horrible bombe, la nouvelle ère pour les savants fous, l' homme qui agit comme un bouffon au-dessus d' un nouveau précipice.

http://www.dailymotion.com/video/x55nw_ ... rel-page-6

Il y a ces mots d' une terrible banalité

"Conditions normal, and we're coming home..."

Je ne sais pas s' ils ont été prononcés. Une miss météo aurait pu les dire, c' est la platitude, tout l' art de l' éllipse, et l' effet terrible quand on comprend.

Sauf que comme beaucoup de GI qui n' ont pas eu à débarquer au Japon, cette bombe a sauvé quantité de gens dans tous les pays d' Asie encore occupés. A commencer par... mon père et ses parents qui étaient parqués avec plein de Français dans des camps au Vietnam où tout était prévu pour leur élimination en cas d' arrivée des Alliés.

Donc des sentiments mitigés, sur cette bombe..

Désolé de tout ces détails personnels, et de ce développement partial, pour conclure une histoire d' avion : Lors de la libération de Saïgon, mon père a vu un pilote américain sauter d' un avion touché. Il a vu le parachute s' ouvrir, magnifique. C' était la première fois qu' il voyait un américain et un aussi bel avion. Ils étaient sauvés. .

Quelques badauds était là dont quelques femmes, à regarder le scène. L' une d' elle a dit : "Tiens, on nous envoie des hommes...", et un homme a ajouté " On va avoir la paix.." wink

(Dernière édition le 8 janvier 2012 19:00)


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Vector
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# 6 janvier 2012 05:08
Je comprends ta perplexité Gerfaut,
Mais à tout prendre, si Hitler avait été un peu plus malin et n'avait pas chassé les scientifiques juifs dans les années 30, c'est lui qui aurait eu la bombe A et les V2, combinaison redoutable entre les mains d'un fou furieux.
En 1945, après l'effondrement de l'Allemagne, la plupart des scientifiques du projet Manhattan étaient d'avis qu'il fallait arrêter les travaux, mais le général responsable du projet et Oppenheimer ont décidé qu'il fallait continuer et cela a donné la première explosion à Alamogordo, puis Hiroshima et Nagasaki, ciblés par le hasard de la météo. Et comme tu l'as dit, cela a évité un million de morts pour l'invasion du Japon. Etait-ce un bien ou un mal ?.
Et l'Homme n'apprend pas de ses erreurs, la Corée du Nord, l'Iran et d'autres sont sans doute prêts à repartir comme en 14. Ils sont fous ces humains !

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TOJIAB
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# 6 janvier 2012 08:15
gerfaut a écrit :(...) http://www.dailymotion.com/video/xuy76_ ... -gay_music (...)
Greetings,
le pire, c'est qu'on était un paquet à travers la planète, à se dandiner sur Enola Gay !

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gerfaut
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# 6 janvier 2012 12:48
Salut Vector et TOJIAB et merci,

Oui, la réalité d' un événement quand on en voit toutes les composantes est toujours plus complexe qu' on ne le dit. dire que cette bombe qui a tué quantité de gens en a sauvé encore plus, c' est affreux à dire, mais c' est vrai... Et puis quand si cela a sauvé ses proches, on ne peut pas être contre, sans elle, on ne serait pas là, difficile de sortir de soi-même...

Quand à danser sur la musique, quand on ne comprend pas les paroles, on ne peut pas ensuite s' en vouloir. Cette musique elle est faite pour ça, en plus. C' est peut-être la meilleure façon de réagir, faire des pirouettes.

(Dernière édition le 6 janvier 2012 12:56)


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Vector
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# 6 janvier 2012 17:23
Saviez-vous qu'en fait Enola Gay était le nom de la mère de Tibbets. On ne sait pas si elle a été flattée de cette publicité, mais c'est vrai qu'un militaire n'a pas à avoir des états d'âme, il fait ce qu'on lui dit de faire.
Dans un autre ordre d'idée, saviez-vous qu'une autre bombe atomique a probablement explosé en 1945 aux États-Unis à bord d'un navire qui chargeait des munitions à destination des forces américaines près de San Francisco, à Port Chicago. Le port a été dévasté, plusieurs navires coulés et le navire sur lequel l'explosion s'est produite a été volatilisé. Les équipes qui travaillaient au chargement ont disparu et les autres militaires ont refusé d'intervenir sur les lieux et cela a entraîné une mutinerie.
L’évènement a été attribué à l'explosion en masse des wagons chargés de bombes qui se trouvaient sur le quai. Malheureusement pour la thèse officielle, les wagons en question ont été retrouvés intacts dans le port avec leur chargement.
Il n'a pas été possible de faire des mesures de radioactivité car tous les restes de l'explosion de Bikini ont été par la suite entreposés sur les lieux. Un hasard, sans doute ! Et pour finir, le responsable de l'enquête était du laboratoire de Los Alamos (pourquoi ?) et a déclaré que le champignon produit par l'explosion lui rappelait tout-à-fait le nuage d'Alamogordo.
La théorie du complot ? Peut-être, mais il y a beaucoup de faits troublants et concordants.

(Dernière édition le 6 janvier 2012 17:25)


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gerfaut
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# 6 janvier 2012 18:20
Bonsoir Vector,

Oui, je crois que c' était le pilote qui choisissait le nom de son avion, c' est comme Shoo Shoo Baby un peu plus haut, le nom d' une chanson. Rétrospectivement, ce n' est sans doute pas un cadeau pour sa mère, elle restera dans l' histoire pour cela. A contrario, il parait que Von Choltitz, le gouverneur Allemand de Paris a reculé devant la destruction de la capitale, car le diplomate suédois, qui avait servi d' intermédiaire pour avoir sa reddition, lui avait fait remarquer que son nom d' aristocrate resterait pour cela. Hitler l' avait pourtant choisi pour détruire Paris au cas ou il en donnerait l' ordre. C' était un nazi pur sang, il n' avait pas hésité quelques mois auparavant à détruire Sébastopol, la belle ville construite par un Richelieu.

En revanche, je ne connaissais pas cet épisode aux USA. Bonne soirée à toi.

(Dernière édition le 10 janvier 2012 12:44)


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gerfaut
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# 9 janvier 2012 13:23
Et.. hop !

http://www.youtube.com/watch?v=M2CBx7x5 ... ure=relmfu

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gerfaut
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# 25 janvier 2012 21:47
Charlélie Couture, Comme un avion sans aile (1984)

Comme un avion sans ailes, c' est l' histoire d' un chanteur à la manque qui n' arrive plus à emballer, le manque d' inspiration, de tout, mais pas d' envie, alors il s' égosille, mais ça décolle pas ! Pas d' éclair ! Humaine condition ! Lui et elle, sans ailes. La tronche de la chanson d' amour...

'O libellule
Toi t' as les ailes fragiles
Moi, moi, j' ai la carlingue froissée
Et j' ai chanté toute la nuit
Elle : Lala lalalalala.....'

http://www.dailymotion.com/video/x3ad7u ... n-sa_music

(Dernière édition le 26 janvier 2012 00:29)


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gerfaut
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# 12 février 2012 20:23
Partir (I)

L' avion est souvent utilisé dans les films, notamment pour les histoires d' amour, on met un avion en fond, et puis ça suffit, on a compris, c' est souvent lui qui s' en va, et elle qui revient

Pour ce soir, un choix s' impose

RIP

http://www.youtube.com/watch?v=3JWTaaS7 ... re=related

(Dernière édition le 12 février 2012 20:27)


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gerfaut
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# 18 février 2012 18:52
Partir (II), le retour

Casablanca, scène finale (1942)

http://www.youtube.com/watch?v=rEWaqUVa ... re=related

-Tu dois prendre cet avion !!
-Nan !!
-Si !!
-Pourtant hier soir tu disais que...
-Si tu prends pas cet avion tu le regretteras toute ta vie, ma petite.
-Ah bon ? Et nous ?

Et puis les yeux d' Ingrid Bergman, les larmes, on ne sait plus ou l' on en est... Comme c' est triste. Quand y a du love, on laisse passer des trucs invraisemblables, déporté en camp de concentration depuis le Maroc... pas bien pratique... On s' en fout. Une des scènes les plus connues, maintes fois imitée, parodiée, transgressée. L' avion, lui, on ne l' a jamais enlevé. Il reste.

La version des Muppets, ...en autant en emporte l' avion
http://www.youtube.com/watch?v=-BCswxH6VNI

(Dernière édition le 19 février 2012 23:39)


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gerfaut
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# 19 février 2012 23:19
Elles ne sont pas chouquettes ? Il y a même Ginger Rogers. Le grand Fred, lui, il est resté àsTerre

http://www.youtube.com/watch?v=M6xzyVY7EfU

"Carioca" (Flying Down to Rio - 1933)

(Dernière édition le 19 février 2012 23:27)


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