Camarades, il faut bien que jeunesse se passe...

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Discus Membre Inscrit le 22/12/2010 148 messages postés	# 31 août 2013 19:48
	Gérard et Jean Noël volent a Vinon à bord de leur ASH25 (qui a subit qq dégâts il me semble lors d'une tornade le mois dernier). Pourquoi cette question Tamerl? _________________ if flying were the language of man soaring would be its poetry

TAMERL Membre Inscrit le 03/07/2012 1 926 messages postés	# 31 août 2013 19:58
	Parceque j'ai volé souvent avec Jean Noel sur son Falcon 10 quand il était chez Catex C'etait il y a quelques années....

TAMERL Membre Inscrit le 03/07/2012 1 926 messages postés	# 31 août 2013 20:03
	J'ai aussi pris mon baptême de l'air à Vinon sur DR 100 c'etait dans les années 60, je connais bien le terrain pour avoir résidé de l'autre coté de la Durance

cropduster Membre Inscrit le 21/12/2010 135 messages postés	# 31 août 2013 22:23
	Non, désolé, je ne les connais pas. Dommage... _________________ Tu pousses, ça descend. Tu tires, ça monte. Tu continues à tirer, ça descend.

Vector Membre Inscrit le 26/06/2007 4 012 messages postés	# 1 septembre 2013 14:42
	cropduster a écrit :Fishbed, cela manque à ta culture aéronautique car voler en planeur c'est la plus belle façon de voler qui soit. Vector demandait quelle pouvait être la finesse des vautours. Hier, au cours de mon vol, je les ai encore observé : à mon avis, leur finesse ne doit pas être très élevée, je la situerais aux environs de 30, ce qui correspond à la finesse de planeur d'école et de début, genres ASK13, KA8, etc. Mon vol d'hier n'a pas été "fumant" : orages sur les Alpes de Haute Provence. J'ai "fait" les gorges du Verdon. 03:30 heures. Quant aux sensations, Fishbed, elles sont multiples et variées, permettent de secréter de l'adrénaline, ce qui est bon pour la santé. Un exemple de sensations : il arrive que les vélivoles fassent, bien involontairement, ce qu'ils appellent "un point bas", c-à-d une phase de leur vol au cours de laquelle ils se trouvent près du sol, loin de leur terrain de départ et pas forcément près d'un terrain "vachable" (de: "aller aux vaches" = atterrissage en campagne). En montagne, les choses s'aggravent par rapport aux vols de plaine. Imaginez un pilote presque au fond d'une vallée, 150/200 mètres au-dessus d'un sol mal pavé : c'est la Trouille (avec une majuscule). Deux solutions : ou bien il casse le planeur en se posant là où il peut, ou bien il tente de remonter en allant "gratter" la paroi du bon côté de la vallée (encore faut-il ne pas se tromper de côté). Et il commence des allers-retours avec le bout d'aile près des rochers. Au début, c'est très pénible : cisaillements de vent, turbulences, ne donnent que de petites Vz, voire des Vz négatives. La Trouille est toujours là, et pourtant c'est là où il faut soigner le pilotage, rester concentré, volontaire, observer les vautours, s'il y en a, les fumées, les ombres de nuages, etc. Petit à petit, mètre par mètre, le voilà qui atteint la mi-pente, les Vz augmentent, la Trouille diminue, et puis il atteint la crête et alors là, ça monte à 3 m/s. Puis, voilà que le vent de la pente génère un "thermo-dynamique" (un thermique créé par le vent ascendant de la paroi), il se met à spiraler dans du 4 à 5 m/s, le bonheur, le corps qui se décrispe, il souffle l'air comprimé de ses poumons, et le voilà expulsé de la crête qui s'enfonce en-dessous de lui comme un bouchon de champagne. Il serre ses spirales dans l'euphorie la plus complète, le vario se bloque à +5m/s, l'alti se visse, 2000, 3000, voire 4000 mètres en 15 minutes à peine ! Après la transpiration du fond de vallée, c'est un 8°C rafraîchissant, mais il en transpire encore... Bonjour Cropduster, Dans une situation comme celle que vous décrivez, j'imagine que plus le virage est serré, plus on perd de l'altitude à cause du facteur de charge.. Comment faites-vous pour choisir le meilleur compromis entre rester dans l'ascendance et gagner le maximum d'altitude ? Est-ce que la meilleure finesse se trouve dans le haut ou dans le bas de la gamme de vitesses ? _________________ " Des trolls, n'en jetez plus, la cour est déjà pleine !" Vector

cropduster Membre Inscrit le 21/12/2010 135 messages postés	# 1 septembre 2013 16:27
	Bonsoir Vector. La finesse d'un planeur évolue avec sa vitesse et sa charge alaire (pour les planeurs qui emportent du lest, c-à-d de l'eau). Lorsque l'on donne la finesse d'un planeur il s'agit de sa finesse maximum qui correspond à une vitesse et à une charge alaire bien précises, en général dans une plage de l'ordre de 80 à 120 kmh. Mon planeur (à "dispositif d'envol incorporé", selon la désignation officielle) est un Silent2 "Targa" de Alisport (Italie). Sa finesse max est de 40 à 31kg/m2 (pas d'emport d'eau) et à 90 kmh. Elle diminue brusquement en dessous (30 à 78kmh) et lentement et régulièrement de 90 à 220 kmh (Vne) où elle n'est plus que de 10. Dans les vols de pente, le jeu consiste à voler à la vitesse de chute minimum (dans ce cas à pratiquement 90 kmh) dans les ascendances, avec un petit "plus" en cas de fortes turbulences, et à augmenter la vitesse dans les rabattants (à 115 kmh la finesse est de 35, le taux de chute de -0,8 m/s) C'est dans cette plage qu'il faut évoluer, utiliser les volets, serrer les virages pour rester le plus près possible de la paroi, donc les effectuer dans une zone d'ascendance, le facteur de charge augmentant évidemment le taux de chute. Comme toujours en aviation, tout est affaire de compromis et c'est au pilote à trouver le meilleur possible. Cela demande de l'expérience. _________________ Tu pousses, ça descend. Tu tires, ça monte. Tu continues à tirer, ça descend.

Vector Membre Inscrit le 26/06/2007 4 012 messages postés	# 1 septembre 2013 17:14
	Mais on peut serrer les virages plus ou moins. Or en vol moteur, la première chose à faire dans un virage est de relever le nez pour compenser la diminution de la composante verticale de la portance. J'imagine que sans moteur, cela doit se traduire par un vitesse de chute accrue en fonction de l'inclinaison du virage. Le compromis doit être délicat, mais vous devez rester dans la zone d’ascendance, même si ça monte un peu moins. Est-ce qu'un planeur à dispositif d'envol incorporé est un motoplaneur ? _________________ " Des trolls, n'en jetez plus, la cour est déjà pleine !" Vector

cropduster Membre Inscrit le 21/12/2010 135 messages postés	# 1 septembre 2013 22:39
	Oui, plus le virage est serré plus la vitesse de chute augmente, d'où la nécessité de faire des virages à grande inclinaison dans les ascendances et de fuir les rabattants en augmentant la vitesse et en évitant de se mettre en virage, si possible. Un motoplaneur est un appareil ayant un moteur installé comme sur un avion : Dimona, SF25, etc. avec une mise en drapeau de l'hélice, ce qui permet de faire du vol à voile mais avec des performances assez modestes. Un planeur à dispositif d'envol incorporé dispose d'un GMP rétractable et devient, une fois celui-ci escamoté dans le fuselage, un véritable planeur en configuration "lisse". _________________ Tu pousses, ça descend. Tu tires, ça monte. Tu continues à tirer, ça descend.

Vector Membre Inscrit le 26/06/2007 4 012 messages postés	# 1 septembre 2013 23:45
	Avec l'envergure d'un planeur, il faut sans doute pas mal de pied pour maintenir la bille au centre, mais même comme ça qu'est-ce qui oblige à aller aux grandes inclinaisons, la dimension des ascendances ? Autre chose, si tu as un GMP rétractable, qu'est qui t'empêche de le sortir pour quitter le piège de la vallée ? C'est pas sportif ? _________________ " Des trolls, n'en jetez plus, la cour est déjà pleine !" Vector

cropduster Membre Inscrit le 21/12/2010 135 messages postés	# 2 septembre 2013 08:47
	En vol de pente, si tu es très bas, il faut absolument rester dans l'ascendance qui, la plupart du temps, est proche de la paroi surtout dans les basses couches. Donc serrer les virages à la fin de chaque aller-retour dès que l'ascendance se renforce. Elle n'est évidemment pas constante tout au long du parcours qui peut être plus ou moins long et il ne faut pas la rater, car aller virer dans le rabattant un peu plus loin n'arrangerait pas la situation... Les thermiques, en basses couches, sont étroits et il faut serrer les virages pour se centrer au mieux. Ils s'élargissent ensuite avec l'altitude. La bille n'est pas un problème, le pilote agit instinctivement, ne la regarde guère et surveille plutôt son environnement : les vautours, les fumées, les ombres de nuages, les arbres pour avoir une idée du vent, etc. Les planeurs ont un fil de laine sur la verrière plus sensible que la bille. Pour le moteur : 1) ce n'est pas dans l'esprit vélivole de le ressortir, 2) selon la loi de Murphy, c'est le moment que celui-ci va choisir pour, soit ne pas sortir ou à moitié, ou ne pas démarrer. 3) si tout va bien, il faut 30 secondes pour la sortie et démarrage et encore 30 secondes pour appliquer la pleine puissance (il y a des électrons vicieux qui interdisent la pleine puissance tant que le moteur n'est pas chaud, et en hiver cela peut être beaucoup plus long). Et pendant tout ce temps-là tu descends avec une finesse dégradée. A n'utiliser donc qu'avec anticipation et dans le local d'un terrain de secours, pas toujours à proximité en montagne... Sinon, cela peut être le piège à c... pour pilote isolé... _________________ Tu pousses, ça descend. Tu tires, ça monte. Tu continues à tirer, ça descend.

cropduster Membre Inscrit le 21/12/2010 135 messages postés	# 2 septembre 2013 14:39
	Le vol à voile et le vol libre étant les seules activités où le ra-da-da est toléré dans certaines conditions, cela devrait intéresser le pilote agricole, non ? _________________ Tu pousses, ça descend. Tu tires, ça monte. Tu continues à tirer, ça descend.

Fishbed21 Membre Inscrit le 27/05/2013 1 639 messages postés	# 2 septembre 2013 17:28
	Vive le vol libre et la révolution... J'ai regardé quelques videos sur utube... La technologie a évolué ! Je vais essayer un jour... J'ai regardé aussi une video sur le côté sportif du vol à voile, l'aerobatic, est-là, ca m'a vraiment plu ! _________________ L'alcool ne résout pas les problèmes, ceci dit, le lait et l'eau non plus...

Vector Membre Inscrit le 26/06/2007 4 012 messages postés	# 2 septembre 2013 17:50
	C'est ça que tu appelles le vol libre. Je ne doute pas que cela te plaise ! _________________ " Des trolls, n'en jetez plus, la cour est déjà pleine !" Vector

cropduster Membre Inscrit le 21/12/2010 135 messages postés	# 2 septembre 2013 18:05
	La voltige en planeur avec musique classique au sol pour les spectateurs, c'est à ne pas manquer si vous en avez l'occasion... _________________ Tu pousses, ça descend. Tu tires, ça monte. Tu continues à tirer, ça descend.

Fishbed21 Membre Inscrit le 27/05/2013 1 639 messages postés	# 3 septembre 2013 18:27
	Bonjour... Le jour J approche à grand pas et j'espère trouver une bonne connexion internet là-bas, histoire de continuer à papoter aviation... Je sais que ma cantine est bientôt arrivée... J'ai hâte d'y être, je ne sais pas à quelle sauce je vais être bouffé, mais retrouver ses espaces à perte de vue, vaut largement les éventuels doutes à venir... C'est ça que tu appelles le vol libre. Je ne doute pas que cela te plaise ! C'est clair ! J'avais déjà vu ce gars avec son aile et ses moteurs, je pense ne pas trop réfléchir si un jour on me propose ce genre de vol (Dernière édition le 3 septembre 2013 18:28) _________________ L'alcool ne résout pas les problèmes, ceci dit, le lait et l'eau non plus...

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