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Easyjet: Ouverture d'une seconde base française à l'aéroport CDG

Article publié le 7 février 2008 par Guillaume Boucherat

EasyJet, quatrième compagnie aérienne en Europe et deuxième en France, célèbre aujourd’hui l’ouverture de sa seconde base française installée sur l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

EasyJet, quatrième compagnie aérienne en Europe et deuxième en France, célèbre aujourd’hui l’ouverture de sa seconde base française installée sur l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle. Au cours d’une cérémonie officielle tenue ce matin, Luc Chatel, Secrétaire d’Etat à la Consommation et au Tourisme, et Andy Harrison, PDG de la compagnie, ont symboliquement coupé le ruban inaugural au pied de la Tour Eiffel.

L’ouverture de cette base parisienne marque une nouvelle étape dans la forte croissance d’easyJet en France. Doté de trois Airbus A319 flambant neufs, Paris-CDG offrira six nouvelles destinations aux Franciliens (Biarritz, Marrakech, Venise, Porto, Cracovie, Hambourg) – aujourd’hui même, un premier trait d’union orange a été tracé entre Paris et la côte basque, avec un premier vol vers l’aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne. Le réseau easyJet au départ de Paris-CDG est parfaitement complémentaire de celui desservi par la compagnie au départ de son autre base parisienne, située sur le tarmac de Paris-Orly. D’ici 2011, easyJet va investir près de 600 millions d’euros en France en basant 14 appareils supplémentaires en France, et doubler ainsi de taille sur la marché français.

Le développement d’easyJet à Paris s’inscrit dans une perspective plus large de forte croissance du transport aérien à bas coût en Europe : en 1996, le low-cost représentait à peine 1,4% de la capacité disponible sur le continent ; aujourd’hui, cette proportion est passée à 37%, et devrait s’élever à 43% à l’horizon 2011. Pour répondre à cette croissance, easyJet a adopté une stratégie paneuropéenne qui devrait faire de la compagnie un acteur majeur du transport aérien sur les plus importants marchés du continent. La France est l’une des premières étapes de cette stratégie : avec un taux de pénétration du low-cost de l’ordre de 19%, contre 37% en moyenne européenne et 55% pour l’Espagne par exemple, la France offre encore un potentiel de croissance particulièrement important. Alors que la compagnie a transporté plus de 6 millions de passagers en France en 2007, ce nombre devrait passer à 8 millions en 2008 ; en 2011, easyJet aura multiplié par deux le nombre de passagers transportés au départ ou à destination de l’Hexagone.

En marge d’une conférence de presse tenue ce matin au Trocadéro, Andy Harrison, CEO d’easyJet, déclarait :
« easyJet a connu une croissance exceptionnelle au cours des dernières années. En l’espace de douze ans, nous sommes devenus la quatrième compagnie aérienne en Europe – et la deuxième en France. Avec cette deuxième base parisienne ouverte aujourd’hui, nous assurerons pas moins de 51 vols par jour vers tout l’Europe, en offrant à nos passagers l’unique combinaison qui fait le succès d’easyJet : des prix bas, avec services et commodité. D’ici 2011, nous aurons doublé de taille en France. Plus que jamais, easyJet est la meilleure alternative française à Air France. »

Alors que le pouvoir d’achat est l’une des principales préoccupations des Français, l’ouverture de la nouvelle base easyJet de Paris-Charles de Gaulle offre une réponse efficace. Construit sur la simplicité, le modèle d’opération de la compagnie permet en effet de réduire significativement les prix – participant de fait à la démocratisation du transport aérien en France. Un récent rapport soulignait que sur le tronçon Paris-Nice par exemple, les prix pratiqués par easyJet étaient jusqu’à trois fois moins cher que ceux de la concurrence. easyJet participe donc au développement du pouvoir d’achat des Français, tout en créant des emplois : à CDG, 120 emplois au sein du personnel navigant d’easyJet seront en effet créés, alors que la multiplication du nombre de passagers devraient aboutir à la création de plus de 1200 emplois indirects dans la région.

Andy Harrison rebondit sur cet aspect : « easyJet va créer des centaines d’emplois en Ile-de-France, et proposer aux habitants de la région un transport aérien propre et efficace. »

Jouissant de l’une des flottes les plus modernes d’Europe (152 avions d’une moyenne d’âge de 2,7 ans), easyJet dispose des technologies les plus respectueuses de l’environnement aujourd’hui disponibles. Alors que l’aviation n’est à l’origine que d’1,6% du total des émissions de CO2 au niveau global, easyJet se veut particulièrement exemplaire en la matière, combinant taux de remplissage particulièrement élevés (85% en moyenne) et flotte neuve. Sur le même tronçon et avec le même type d’avion, une compagnie traditionnelle produira jusqu’à 30% d’émissions par passagers kilomètre qu’easyJet.


Sur l'environnement, Francois Bacchetta, Directeur Général d'Easyjet France a ajouté " Nous nous plaignons régulièrement des taxes aéroportuaires exhorbitantes des aéroports parisiens, mais nous sommes pour cette surtaxe "intelligente" qui permettra aux riverains des aéroports de pouvoir insonoriser leur habitation "
Andy Harrison a appuyé sa volonté d'agir sur l'environnement avec l'Ecojet, prototype conçu par des ingénieurs qu'Easyjet propose aux principaux constructeurs en remplacement de ses monocouloirs. Cet avion consommerait 50% de kérozene en moins que les monocouloirs actuels.


Au mois d’avril 2008, easyJet ouvrira sa deuxième base dans l’Hexagone en 2008, sur le tarmac de l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry.

Easyjet est l'un des plus gros clients d'Airbus avec 315 A319 commandés. Actuellement, la compagnie reçoit en moyenne un Airbus tous les 12 jours.
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