Actualité aéronautique

Vol GWI18G ; La deuxième boîte noire retrouvée

Article publié le 3 avril 2015 par David Barrie

Le FDR est en bien moins bon état que la première boîte noire, mais devrait révéler des données exploitables. 150 profils ADN ont été isolés, mais il faudra 3 à 5 semaines pour identifier toutes les personnes à bord.

Le procureur de Marseille a fait, hier jeudi 2 avril 2015, un point sur l'enquête du crash de l'A320 de Germanwings. De nouveaux éléments vont venir s'ajouter aux preuves déjà trouvées pour essayer de comprendre comment Andreas Lubitz, le copilote seul à l'intérieur du cockpit, a pu précipiter l'avion sur la montagne à pleine vitesse.

Hier jeudi, enfouie sous une vingtaine de centimètres de terre, la deuxième boîte noire a été retrouvée par un gendarme du peloton de haute montagne de Chamonix ; c'est le Flight Data Recorder (FDR) tant recherché depuis les premières heures après la catastrophe. Le procureur précise que l'enregistreur des données du vol se trouvait dans "une ravine déjà explorée". Toutefois, l'objet semble en moins bon état que la première boîte noire et parait noircie par le feu. Il faudra être sur que toutes les données sont exploitables, bien que le procureur assure que son état "laisse espérer la possibilité d'une exploitation". Elle a été envoyée aux enquêteurs du BEA qui viennent de la recevoir il y a quelques minutes. Grace à ce second enregistreur, toute la lumière sera surement faite sur les derniers moments de l'accident, même s'il semble maintenant acquis que le copilote a volontairement crashé l'avion sur la montagne. Justement, le procureur a révélé qu'Andreas Lubitz avait agi sur les commandes de vol pour par exemple que différentes alarmes ne se déclenchent pas. Pour le procureur, il était "vivant et conscient" jusqu'au crash.

Aussi, cent cinquante profils ADN ont été isolés sur les lieux de l'accident grâce à plus de deux mille échantillons ADN prélevés. Cependant, tous n'ont pas été identifiés et le processus pourrait durer plusieurs semaines. En outre, une quarantaine de téléphones portables ont été trouvés, sans qu'on sache pour le moment si leurs données pourront éventuellement être exploitées, ceux-ci étant pour la plupart très abîmés.

Enfin, Paris Match a affirmé avoir visionné une vidéo des derniers instants du vol le Germanwings. Le procureur a quant à lui affirmé qu'une telle vidéo n'existe pas ; Paris Match persiste, mais dit ne pas être en possession de cette vidéo. Le procureur de son côté dit que, si elle existe cette vidéo doit être versée au dossier. Le journaliste de Paris Match dit vouloir préserver ses sources et assure que le procureur "doit la récupérer par ses propres moyens". La véracité de la vidéo n'est toutefois pas assurée, de possibles faux existant sur internet.

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